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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

«Sortez-moi d'ici!» : Voici pourquoi la deuxième saison est plus extrême que la première

PHOTO COURTOISIE
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2024-04-30T19:41:32Z
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Vous ne rêvez pas, la deuxième saison de Sortez-moi d’ici! est encore plus extrême que la première. 

Le niveau «sauvage» de cette nouvelle mouture, diffusée les dimanches soirs à 18h30 sur les ondes de TVA, a été rehaussé par rapport à la saison précédente, a confirmé sa productrice Isabelle Nault à l’Agence QMI.

«Pour la première saison, on est allés moins durs avec les candidats parce qu’on n’était pas trop sûr jusqu’où on pouvait aller dans des conditions difficiles. Le camp était dans un lieu un peu moins dur en termes de camping sauvage», a-t-elle révélé, soulignant que la première édition avait permis de «dédramatiser» le fait de dormir en forêt.

Alex Perron et Clodine Desrochers ont dû passer la nuit sur une des îles Caïmans, au Panama.
Alex Perron et Clodine Desrochers ont dû passer la nuit sur une des îles Caïmans, au Panama. CAPTURE / AGENCE QMI

«Là on a vraiment été au cœur de la jungle, dans une forêt très humide. Il y a aussi beaucoup de pluie au fil de la journée. Les conditions au camp sont plus difficiles à la saison 2 qu’à la saison 1», a poursuivi la productrice, qui a aussi confié que les campeurs envoyés à l’île Caïman au premier épisode ou au camp de pêche d’Alex Perron ont réellement passé des nuits seuls dans la jungle. Ils étaient cependant à proximité du camp sur le même grand terrain.

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Une cinquantaine de crapauds et de grenouilles, une colonie de coquerelles, trente-cinq serpents, une dizaine de tarentules et trois petits caïmans ont pris part aux différents défis auxquels étaient soumis les campeurs tout au long de la saison.

Une cinquantaine de crapauds ont participé à la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!».
Une cinquantaine de crapauds ont participé à la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!». PHOTO FOURNIE PAR TVA

Et c’est sans compter les anguilles, les crabes et les rats, ainsi que les singes hurleurs qui lançaient à l’occasion des objets à l’équipe de tournage et aux célébrités du camp.

En tout, une dizaine de spécialistes animaliers locaux, qui ont l’habitude des productions cinématographiques et qui comptent dans leurs rangs des dresseurs et des vétérinaires, ont veillé à ce que les créatures utilisées lors des tournages soient en sécurité à l’extérieur et pendant les tournages. Il s’agit évidemment d’animaux et d’insectes qui ont été socialisés et habitués à se faire manipuler par les humains.

Philippe Laprise et Sophie Durocher sur le plateau de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!».
Philippe Laprise et Sophie Durocher sur le plateau de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!». PHOTO FOURNIE PAR TVA

«C’est aussi cette équipe qui s’occupe de la vraie faune sur place», a indiqué la productrice Isabelle Nault, rappelant qu’il fallait régulièrement éloigner certaines bestioles sauvages des campeurs, et qu’il fallait être capable de les capturer et d’aller les libérer plus loin.

Les aléas de la météo

À plusieurs reprises, au cours des deux semaines et demie de tournage dans la jungle panaméenne, l’équipe de Sortez-moi d’ici! a été forcée à l’arrêt en raison des orages intenses.

Par exemple, la journée de tournage du défi où Dave devait être enterré dans «Le cercueil à serpents», un gros système dépressionnaire s’est abattu sur le site, tout juste après lui avoir annoncé qu’il devrait faire face à sa phobie, emprisonné sous terre.

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Alexandre Barrette et Dave Morissette avant le défi «Le cercueil à serpents, lors de la deuxième saison son «Sortez-moi d'ici!».
Alexandre Barrette et Dave Morissette avant le défi «Le cercueil à serpents, lors de la deuxième saison son «Sortez-moi d'ici!». PHOTO FOURNIE PAR TVA

«Il était au bord du trou avec les animateurs. Il pleuvait tellement que l’eau avait commencé à remplir le trou. On a pris une pause de deux heures avant de commencer à tourner. Pendant deux heures, il a pu cogiter sur le défi qui s’en venait; les serpents, la terre, le noir. Il pouvait se faire tous les scénarios dans sa tête», a souligné la productrice, en ajoutant que la situation avait probablement contribué à faire augmenter son stress.

La pluie a fait des siennes sur le plateau de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!».
La pluie a fait des siennes sur le plateau de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!». PHOTO FOURNIE PAR TVA

Bien-être des campeurs

Au total, 140 Québécois et une trentaine de locaux ont travaillé sur cette production. Sur place, un médecin était disponible en tout temps, de même qu’une aide psychologique accessible au besoin.

Le Québec est le seul marché à tourner ce format de Sortez-moi d’ici! au Panama. C’est l’équipe canadienne, un mois avant le début des tournages, qui a construit le camp et les décors pour les défis.

Dans les coulisses de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!».
Dans les coulisses de la deuxième saison de «Sortez-moi d’ici!». PHOTO FOURNIE PAR TVA

Un épisode sur les dessous de l’émission sera diffusé à la fin de la saison. Entre-temps, tous les épisodes sont disponibles sur TVA+.

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