Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Sort du Colisée de Québec: la Ville commande une étude sur la faisabilité de conserver la structure originale

Ces travaux ont pour but d’alimenter l’analyse de la commission d’urbanisme

Photo d’archives Stevens LeBlanc
Partager
Photo portrait de Dominique Lelièvre

Dominique Lelièvre

2025-01-29T16:30:00Z
2025-01-29T16:53:47Z
Partager

Même si elle répète que toutes les options sont encore sur la table, la Ville de Québec a demandé à une firme d’ingénierie de regarder la possibilité de préserver la structure originale du vieux Colisée, dans le secteur d’ExpoCité.

• À lire aussi: D’«on a niaisé trop longtemps» à «il faut que ça parte!»: d’anciens Nordiques se prononcent sur ce qu’ils souhaitent pour l’avenir du Colisée

• À lire aussi: «Le plus beau jour de ma vie»: Michel Bergeron et d’autres Nordiques racontent leurs plus beaux souvenirs du Colisée

La Ville a conclu en novembre un contrat de 28 476$ avec la société EMS Infrastructure inc., située sur le boulevard Lebourgneuf, pour une «étude de reconversion et de modernisation du secteur nord-est du site ExpoCité».

Son existence a toutefois été révélée il y a quelques jours seulement sur la plateforme de diffusion des appels d’offres.

Il faut savoir que cette firme s’était déjà penchée, par le passé, sur l’éventualité d’une démolition totale de l’ancien domicile des Nordiques, fermé en 2015.

«Il s’agit d’un complément d’information à l’étude portant sur la démolition complète déjà réalisée par EMS», explique le porte-parole à la Ville, Jean-Pascal Lavoie, en réponse à nos questions.

«Le contrat vise à étudier la faisabilité d’effectuer une démolition sélective du bâtiment actuel de manière à conserver et mettre en valeur la structure originale construite en 1949.»

Publicité
Analyse

Cette étude a pour but d’alimenter la réflexion de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ), à qui l’administration Marchand a confié le mandat d’analyser la valeur patrimoniale de l’emblématique édifice.

Toutefois, il ne faut pas en conclure que l’on se dirige nécessairement vers une sauvegarde, du moins en partie, de l’immeuble. «Pour l’instant, toutes les options sont encore en analyse», soutient M. Lavoie.

Au moment de solliciter la CUCQ, à l’automne, la Ville lui avait d’ailleurs demandé de se prononcer sur deux hypothèses, dont une démolition partielle permettant la conservation du bâtiment d’origine. L’autre avenue était la démolition complète.

Après avoir demandé et obtenu un délai supplémentaire d’un mois, l’organisme a maintenant remis au maire Bruno Marchand ses conclusions, a confirmé son cabinet au Journal.

Selon M. Lavoie, l’étude sera dévoilée «au moment opportun».

Longue saga

Depuis sa fermeture au public, l’avenir de l’aréna ne cesse de faire débat. M. Marchand a déjà laissé savoir qu’il penche pour une démolition en raison du coût élevé de sa mise aux normes et de son entretien.

Aux dernières élections, son parti avait mis de l’avant un projet d’ensemble résidentiel avec verdissement. Ce plan prévoyait que seule l’ossature du vieil édifice serait conservée si des études techniques jugent que c’est possible.

Au moment de sa construction au milieu du dernier siècle, pour 4 M$, le Colisée était considéré comme une prouesse d’ingénierie en raison de ses arches en béton armé. Sa silhouette a toutefois été grandement modifiée lors de rénovations majeures dans les années 80.

Les dernières estimations pour la démolition datent de l’ère Labeaume. La somme de 8 M$ avait été avancée en 2019, puis celle de 15 à 17 M$ en 2021.

–Avec la collaboration de Stéphanie Martin

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité