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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Sondages sur le tramway : la « transparence » avant tout, plaide Marchand

Photo d'archives, Didier Debusschère
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Photo portrait de Jean-Luc Lavallée

Jean-Luc Lavallée

2022-11-08T23:28:11Z
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N'en déplaise à l'opposition, le maire de Québec Bruno Marchand ne regrette pas de s’être engagé, il y a un an, à diffuser les résultats de sondages sporadiques sur le projet de tramway, même si ceux-ci ne sont pas toujours à son avantage.  

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Le dernier coup de sonde réalisé par la firme Léger, pour le compte de la Ville, a démontré un léger recul du taux d’appui, qui est passé de 44 % à 42 % depuis le mois de mai.  

« Moi, j’assume entièrement ça, même si ça peut amener des effets négatifs parfois. Je ne milite pas d’abord pour un agenda, je milite pour de la transparence et cette transparence-là va servir à construire une ville où les citoyens sont informés », a-t-il répondu en point de presse mardi. 

« Quand les nouvelles sont bonnes, je le dis. Quand elles ne sont pas à la hauteur de ce que j’attendais, je le dis aussi. Vous avez une autre preuve qu’on ne cache pas les choses. On veut donner l’information à la fois aux médias dont je réitère l’importance (...) et aux citoyens » pour qu’ils puissent se faire leur propre jugement, a-t-il insisté.  

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La veille, le chef de l’opposition Claude Villeneuve – qui est pro-tramway – avait affirmé que le maire jouait à un jeu « excessivement dangereux » en liant le destin du projet à une série de sondages réalisées sur un horizon de 18 mois pour mesurer l’acceptabilité sociale du projet. 

À la défense de Tom Tramway

Bruno Marchand a par ailleurs assuré que l’offensive publicitaire qui met de l’avant un animateur de radio fictif – Tom Tramway – ne visait pas à parodier un ou des animateurs réels anti-tramway en particulier.  

« Les publicités ne se moquaient pas des radios... Je n’ai jamais souhaité ça. Ça se voulait humoristique. Le but, ce n’était pas de rire des radios. Je pense qu’il y a une radio qui est plus antinomique au tramway et elle a le droit de l’être. Et même dans cette radio-là, il y a des gens très différents. Le but, ce n’était pas de cibler des gens mais de communiquer différemment ce qu’on avait fait depuis le mois de février », a-t-il affirmé. 

« Est-ce que je le regrette ? Non. On va continuer de faire l’évaluation de cette campagne-là, on va voir ce qu’elle a apporté ou pas, on va la remettre en question comme on fait avec notre travail », a-t-il ajouté.

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