Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Marchand défend la pertinence des missions à l’étranger

Bruno Marchand.
Maire de Québec
Bruno Marchand. Maire de Québec Photo Stevens LeBlanc
Partager
Photo portrait de Jean-Luc Lavallée

Jean-Luc Lavallée

2022-11-08T18:05:50Z
2022-11-09T04:10:29Z
Partager

À l’approche de sa première mission à l’étranger, Bruno Marchand affirme que les relations internationales sont « fondamentales » pour une capitale comme Québec et il espère casser la perception tenace du politicien qui se paie un « voyage » aux frais des contribuables.

Le maire de Québec, qui a réactivé en mars le Bureau des relations internationales doté d’un budget annuel d’environ 1 M$, a dévoilé, mardi, la vision de la Ville qui se résume assez simplement en cette matière : rayonner à l’étranger, apprendre de l’expérience des autres villes et attirer des talents.

« Parfois, les gens croient que c’est une question de luxe, d’aller en voyage, de prendre du temps payé par la Ville. Or, ce n’est pas du tout le cas. Pour moi, il est clair que les relations internationales, c’est un investissement », a-t-il plaidé.

« À l’instar du maire, j’invite à cesser de voir les relations internationales à travers le prisme réducteur du voyage. Oui, elles impliquent des déplacements en fonction d’objectifs précis de retombées souhaitées, mais c’est beaucoup plus que ça », a renchéri le nouveau directeur du Bureau des relations internationales, Sébastien Goupil.

Elles sont « incontournables », dit-il, pour contribuer à l’essor d’une ville comme Québec.

Publicité

Paris, Le Havre et Tunis

Le maire s’envolera dans quelques jours pour la France. Il se rendra à Paris, au Havre et à Tunis, en Tunisie.

Plusieurs rencontres sont au menu, notamment à l’UNESCO. Le maire participera également à une commémoration de l’attentat au Bataclan.

Les thèmes du Port et du tramway seront au menu des discussions au Havre.

Il participera également à Tunis à une réunion de l’Association internationale des maires francophones, dont il est le vice-président.

Comme il le fera pour chaque mission à venir, au cours des prochaines années, M. Marchand entend démontrer que chaque déplacement est pertinent et qu’il en vaut le coût. Un premier bilan sera effectué six semaines après cette première mission.

Limiter les dépenses

M. Marchand s’est engagé à choisir scrupuleusement chaque mission à l’étranger en fonction de retombées « concrètes » pour les citoyens.

Il promet de réduire les coûts autant que possible chaque fois et n’a pas l’intention de voyager en première classe, contrairement à son prédécesseur Régis Labeaume, qui invoquait des problèmes de dos.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.


Publicité
Publicité