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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Palmarès des villes du bonheur: Blainville complète le podium, remontée spectaculaire pour Saint-Eustache

La mairie de Saint-Eustache, qui arrive au 4e rang des villes du bonheur, selon un sondage Léger
La mairie de Saint-Eustache, qui arrive au 4e rang des villes du bonheur, selon un sondage Léger Archives/Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI
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Anouk Lebel et Félix Desjardins

2025-07-13T04:00:00Z
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Participation citoyenne, accès à la nature, retraités bien nantis: voici pourquoi certaines villes et régions ont grimpé dans le palmarès des villes du bonheur du sondage Léger en 2025.

• À lire aussi: Palmarès du bonheur: voici les 50 villes où les Québécois sont le plus heureux

Blainville se hisse au 3e rang malgré Stablex

Blainville, de 2021 à 2025, s’est hissée du 36e au 3e rang des villes où les gens se disent le plus heureux au Québec.

«On a vraiment développé une culture de la participation citoyenne», se félicite la mairesse Liza Poulin.

Avec un indice de bonheur de 77,3%, la ville de la couronne nord est près de 5 points au-dessus de la moyenne québécoise, selon le sondage Léger.

Fait étonnant, le sondage a été réalisé au plus fort de la mobilisation contre l’agrandissement d’un site d’enfouissement de déchets dangereux de l’entreprise américaine Stablex sur de nouvelles terres.

Liza Poulin, mairesse de Blainville
Liza Poulin, mairesse de Blainville PHOTO OLIVIER FAUCHER/LE JOURNAL DE MONTRÉAL

«Est-ce que ça a renforcé le sentiment d’appartenance? Probablement. Les gens sont fiers de voir qu’on s’est mobilisés, qu’on s’est défendus», croit la mairesse, qui souligne que 40% du territoire est composé de milieux naturels.

Une remontée spectaculaire de Saint-Eustache

Peu de villes ont remonté autant dans le palmarès du bonheur que Saint-Eustache et c’est peut-être grâce à son nouveau «parc nature» et sa ceinture verte.

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«Ça fait une différence, quand les gens décident d’aller marcher, ils ont quelque chose devant eux», souligne le maire Pierre Charron.

La ville de la rive nord de Montréal est passée du 71e rang en 2021 à la quatrième position dans le dernier sondage Léger.

Cela coïncide avec des investissements dans le parc nature et la ceinture verte d’où les citoyens peuvent voir la ville de Montréal de loin.

Le maire Charron souligne que la Ville implantera cette année les vélos en libre-service BIXI et a planté 7000 nouveaux arbres en quatre ans.

Il fait bon vivre en Montérégie

Dans l’ensemble de la province, c’est en Montérégie qu’on observe la plus forte hausse e(+4,7) parmi les 17 régions administratives entre 2021 et 2025, faisant passer son indice de bonheur à 72,9.

La région compte six municipalités dans le top 20 des villes où il fait bon vivre. Mont-Saint-Hilaire (2e), Saint-Basile-le-Grand (6 e) et La Prairie (8 e) font très bonne figure dans le classement.

« Ce sont des villes de banlieue très homogènes, favorisées et où la population est vieillissante. Et les enquêtes montrent que le bonheur vient avec la maturité », souligne Danielle professeure associée au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

Mont-Saint-Hilaire arrive en tête du classement, tout juste derrière Saint-Augustin-de-Desmaures, dans la région de Québec.
Mont-Saint-Hilaire arrive en tête du classement, tout juste derrière Saint-Augustin-de-Desmaures, dans la région de Québec. Ben Pelosse / JdeM

Notons que depuis 2007, année où le premier rapport Léger sur le bonheur a été publié, Sainte-Julie a trôné au sommet du palmarès des villes québécoises à quatre reprises en 10 rapports. Cette municipalité montérégienne a seulement atteint le 30e échelon du classement de 2025, avec un niveau de bonheur de 72,8, mais se situe tout de même au-dessus de la moyenne québécoise de 72,4.

Plus heureux qu’avant dans les Laurentides

Le bonheur rayonne plus fort qu’avant dans les Laurentides et en Mauricie, dans le top 3 des régions où les gens se disent les plus heureux dans la province.

L’indice du bonheur y a augmenté respectivement de 2,8 et 3,6 points de pourcentage entre 2021 et 2025.

« C’est un effet de la pandémie qui a amené une nouvelle population plus âgée, plus près de retraite, avec une carrière plus mature. C’est devenu le terrain de jeu de Montréalais qui ont atteint un certain niveau socioéconomique et qui y ont acquis des propriétés », explique Danielle Pilette, professeure associée au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.

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