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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Sept choses à savoir sur le nouveau disque de Metallica

Le groupe de heavy metal californien lancera le 14 avril son premier album depuis 2016

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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2023-04-04T09:00:00Z
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C’est le 14 avril prochain que sortira le très attendu 11e album studio de Metallica, 72 Seasons. Le Journal a eu l’occasion de l’écouter en primeur la semaine dernière dans les bureaux montréalais de Warner Music. Une session très sécurisée dans une pièce où le journaliste n’avait droit qu’à un bloc de feuilles et un stylo. Pas de cellulaire dans les poches au cas où l’album fuiterait, comme ce fut le cas en 2016 avec Hardwired... to Self-Destruct. Que penser de cette nouvelle offrande de la bande de James Hetfield ? On vous livre ici nos premières impressions après une seule écoute. 

Courtoisie Blackened Recordings
Courtoisie Blackened Recordings

• À lire aussi: Le bassiste de Metallica, Robert Trujillo, a parlé de «72 Seasons» avec Le Journal

Une écoute exclusive au cinéma

Le 13 avril au soir, quelques heures avant que ne soit lancé l’album mondialement, les amateurs de Metallica pourront aller écouter le nouvel album en primeur dans plusieurs cinémas de la planète. Au Québec, ce sont pas moins de 12 établissements qui présenteront Metallica 72 Seasons Global Premiere. Pour 16,95 $ plus taxes, vous pourrez ainsi aller écouter l’album avec des haut-parleurs à la fine pointe de la technologie. 

 

Des musiciens en grande forme

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Les quatre membres de Metallica sont tous âgés de 58 à 60 ans et on dirait qu’ils ont voulu nous démontrer qu’ils avaient encore l’énergie de leur vingtaine sur ce disque. Et ça fonctionne, car le groupe nous apparaît en pleine cohésion. Du lot, c’est encore le guitariste Kirk Hammett qui vole le spectacle avec quelques solos endiablés, notamment sur You Must Burn!, Too Far Gone? et Room of Mirrors.  

Disponible en différents formats

Metallica ne fait pas les choses à moitié pour la sortie de 72 Seasons. Les collectionneurs seront servis avec des parutions en format vinyle double coloré, CD, cassette et téléchargement numérique. L’album est réalisé par Greg Fidelman, en collaboration avec James Hetfield et Lars Ulrich. Fidelman a travaillé avec Metallica dans le passé sur S&M2, Hardwired... to Self-Destruct, Lulu (avec Lou Reed) et Death Magnetic

Deux soirs par ville

Deux semaines après la sortie de 72 Seasons, le 27 avril à Amsterdam, Metallica commencera sa tournée mondiale. Le groupe donnera deux concerts complètement différents dans chacune des villes de l’itinéraire, dont les 11 et 13 août au Stade olympique de Montréal. Il se produira sur une scène centrale circulaire. Quelques spectateurs chanceux, et qui auront payé le gros prix, pourront même assister au concert dans le fameux « Metallica Snake Pit », au centre de la scène, à quelques pieds des musiciens. 

Sur le même moule

Notre premier constat en écoutant 72 Seasons ? La grande majorité des chansons ont été conçues sur le même moule. Il y a souvent une longue introduction instrumentale de plus d’une minute et une autre portion instrumentale dans le milieu du morceau. Les pièces durent presque toutes plus de cinq minutes. En 2016, Harwired... to Self-Destruct durait 77 minutes et comprenait 12 chansons. 72 Seasons dure 77 minutes et comprend... 12 chansons. 

Champ lexical peu varié

Durant l’écoute sécurisée, on nous a donné le droit de consulter sur place les paroles des 12 morceaux de 72 Seasons. Ce qu’on a remarqué, c’est que plusieurs mots reviennent régulièrement dans différentes chansons, comme burn (brûle), kill (tue), death (mort), pain (douleur), darkness (ténèbre) et nightmare (cauchemar). Le groupe existe depuis plus de 40 ans et ses sujets de prédilection ne semblent pas avoir changé. 

On cherche les mélodies

Courtoisie
Courtoisie

Metallica a fait sa renommée avec ses cinq premiers albums, dont le méga populaire « album noir », en 1991, qui comptait des morceaux de hard rock mélodiques comme Enter Sandman, The Unforgiven, Sad But True et la ballade Nothing Else Matters. Sur 72 Seasons, on dirait que les musiciens ont voulu jouer le plus possible la pédale au plancher (« full speed or nothing », chante même Hetfield sur Lux Æterna). On se retrouve ainsi avec 12 morceaux très intenses mais qui ne comptent que peu de mélodies accrocheuses à la première écoute.

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