Selon de nouvelles données, les Québécois seraient les plus touchés par de nouveaux cas de cancer.
Équipe Salut Bonjour
Le Docteur Denis Soulières, hématologue-oncologue et porte-parole scientifique et médical, Société canadienne du Cancer était avec nous pour nous expliquer ces nouvelles données.
• À lire aussi: Virus du VRS: un nouveau traitement a permis d’éviter 1000 hospitalisations
• À lire aussi: Voici comment s'inspirer des centenaires et rester jeune longtemps, selon un docteur en biologie
• À lire aussi: Savez-vous vraiment comment bien nettoyer vos accessoires de cuisine?
Revoyez la chronique complète dans la vidéo en tête de cet article.
Le Docteur Denis Soulières nous rappelle qu'il s'agit de statistiques et que ces dernières servent à nous évaluer dans le temps.
«Effectivement, le rapport nous dit qu'il y a plus de cas de cancer, plus de décès liés au cancer au Canada, mais c'est surtout avec le fait qu'il y a une augmentation importante de la population. Quand on regarde l'incidence du cancer, elle a même légèrement diminué un peu partout au Canada. Touchant la plupart des cancers qui vont avoir une légère diminution au cours des prochains temps, selon les projections qui sont faites. Et la mortalité par cancer aussi, donc de ceux qui ont un diagnostic de cancer, la probabilité de décéder du cancer a diminué, étant de l'ordre d'à peu près 22% maintenant. C'est quand même des éléments qui sont rassurants. Bien qu'au global, le cancer demeure la première cause de mortalité au pays et doit nous emmener à réagir pour être capable d'offrir les soins conséquents à tous ces gens qui sont touchés.»
Le Québec est la première province où il y a plus de nouveaux cas par habitant, pourquoi?
«Effectivement, c'est une donnée brute que l'on connaissait auparavant. Ce n'est pas la première fois que l'on constate que le Québec a un niveau qui est plus élévé que la moyenne canadienne. Historiquement, on a toujours dit qu'il y avait probablement des raisons qui étaient liées avec le problème de tabagisme au Québec qui était plus important que dans le reste du Canada. C'est une statistique et un facteur de risque qui est important. Est-ce que c'est clairement le seul élément qui doit être impliqué dans le fait que l'incidence est plus importante au Québec? Probablement pas.»
Le rapport ne permet pas de dégager les causes de ce taux plus élévé au Québec. Il faudrait en effet que les experts se penchent sur les causes et les raisons pour expliquer cette différence avec le reste du Canada.