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Culture

Seize choix, une seule bonne réponse dans «LA question»

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Steve Martin

2025-08-21T10:00:00Z
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Adapté d’un concept britannique, le nouveau quiz animé par François Morency a l’air tout simple à première vue. Deux participants doivent trouver, parmi 16 propositions, la réponse à une seule et unique question. Mais attention: pour remporter les 25 000 $. Il faut savoir faire preuve de patience, de stratégie... et avoir un peu de chance, bien entendu.

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François, le jeu est fait de manière à rendre l’élimination de réponses ardue. Il est difficile d’avoir des certitudes.

Il arrive que des participants soient convaincus de leur réponse, mais qu'ils se trompent quand même, malgré leur certitude. Il suffit de passer à côté d’un détail dans la formulation ou, par exemple, de confondre Cate Blanchett et Kate Winslet. Même une question qui semble simple, comme «Qui est Gildor Roy?», peut comporter des pièges. Tout le monde croit le connaître... mais ce n’est pas si évident!

Qu’est-ce qui t’a plu dans le concept?

Ce qui m’a accroché, c’est la mécanique du jeu. Tout le monde peut jouer à la maison. En revanche, quand j’ai dit à la production que j’étais intéressé, j’ai quand même ajouté qu'il était important pour moi d’avoir un style différent de celui de Claudia Winkleman, l’animatrice britannique. Pour sa part, elle est assise calmement dans un gros sofa; c’est très classique, très british. C’est une grosse vedette dans son pays, un peu comme Véro (Véronique Cloutier) ici. Moi, je voulais être debout.

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C’est plus dynamique ainsi...

Oui, et je voulais m’amuser avec les participants. Alors j’ai une espèce de tableau avec des effets sonores, j’ai insisté pour qu’on effectue des recherches sur les concurrents, pour qu’on apprenne à les connaître durant les trois, quatre premières minutes de l’émission. Je veux qu’il y ait une histoire, qu’on sache un peu ce qui les unit, quelles sont leurs forces, leurs faiblesses... Je veux qu’on s’attache à eux.

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Et les concepteurs anglais ont-ils accepté les propositions?

Le gars qui a vendu le format est venu assister à l’enregistrement du pilote. Il a admis qu'il avait des doutes au début, mais il a constaté que nos propositions fonctionnaient. Il est d’ailleurs reparti avec notre idée de mettre des photos des participants au début de l’émission pour la présenter à son équipe.

Le fait que les deux participants soient des amis, des parents ou des collègues ajoute au côté humain de l'émission.

Tout à fait. C’est très riche. On a eu des équipes mère-fils, mère-fille, des couples, des meilleurs amis, des gens qui travaillent ensemble... On a aussi eu un duo formé d’un prof et d’un de ses anciens élèves, qui est lui aussi devenu prof. Et chaque fois, on remarque qu’il y a toujours un leader: un membre du duo prend la décision finale, décide s’ils vont demander un indice, quitte à faire baisser le montant de la cagnotte.

Disons que certaines personnes sont plus portées à prendre des risques que d’autres...

Oui. Cent concurrents, ça représente 100 façons différentes d’aborder l’argent. Il y en a qui vont la jouer safe et d’autres qui, à travers tout ça, viennent strictement pour s’amuser, alors ils acceptent de repartir les mains vides. J’ai hâte de voir les participants de la seconde saison, puisqu'ils auront vu le show et mis au point des stratégies. Je pense qu’ils seront vraiment meilleurs.

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C'est aussi une question de hasard. Comme il n’y a qu’une seule question, ça peut tomber dans un domaine qu’on connaît bien ou pas du tout.

On a reçu une équipe formée d’un père et de sa fille, et la question était: «Qu’est-ce que le country?» Quand je les ai entendus éclater de rire, je me suis demandé si c’était quelque chose qu’ils connaissaient bien. Au contraire, ils ne connaissaient absolument rien dans ce domaine! Malgré tout, en raison de la façon dont le jeu est structuré, on peut faire un bout de chemin en usant de logique et de déduction.

Jouer à la maison, c’est une chose. En studio, il doit y avoir une certaine tension...

En effet. C’est difficile de savoir à quel point un plateau de tournage peut être intimidant avant d'y être. On a d'ailleurs reçu un ancien champion de tennis qui a déjà battu Milos Raonic dans le junior. Alors, on se disait: «OK, lui, la pression, ça ne sera pas un problème.» Mais disons qu’avec les caméras et les spots sur lui, ça changeait la donne. Pauvre gars, je pense qu’il a dû boire 14 verres d’eau!

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