Section canadienne: Paul Maurice ne tient plus en place
Agence QMI
Tout comme de nombreux partisans au pays, l’entraîneur-chef des Jets de Winnipeg, Paul Maurice, croit que la mise en place d’une section entièrement canadienne dans la Ligue nationale de hockey (LNH) en 2020-2021 est absolument formidable.
Au Manitoba, les amateurs des Jets âgés d’au moins 40 ans pourront ainsi revivre en quelque sorte l’époque de la division Smythe des années 1980 et du début de la décennie suivante. À ce moment-là, les Jets luttaient notamment avec les Flames de Calgary, les Oilers d’Edmonton et les Canucks de Vancouver, trois clubs qu’ils retrouveront sur leur chemin durant le calendrier de 56 matchs.
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Pour Maurice, la campagne à venir aura aussi une saveur particulière, puisqu’il a dirigé les Maple Leafs de Toronto de 2006 à 2008.
«Dans les médias canadiens, ce sera bien au-dessus du sommet de l’attention. Tous les sites, toutes les discussions concerneront les équipes du pays, a-t-il dit au site NHL.com récemment. Je pense que ce retour à la vieille école sera excellent pour toutes les organisations impliquées. L’histoire sera uniquement la nôtre au Canada. Il y aura un engouement extraordinaire.»
«Sept clubs se retrouveront dans la section et peut-être que des rivalités inattendues se développeront également, a-t-il ajouté. Les amateurs canadiens auront l’occasion de connaître ces formations beaucoup mieux.»
Des confrontations de choix
Pour le public du nord de la frontière avec les États-Unis, cela signifie plusieurs soirées à regarder les gros noms de ces sept équipes, que ce soit Carey Price, Auston Matthews ou bien d’autres. Les gens sauront apprécier la compétition qui risque d’être passablement féroce.
«Il y a quelques vedettes au sein de ces clubs. Vous avez Elias Pettersson, puis Connor McDavid, Sean Monahan et Mark Scheifele. Puis, vous pouvez voir ce que Toronto a sous la main et Ottawa possède tous ces jeunes qui vont s’améliorer. Et il y a eu ces changements à Montréal. Ils ont du poids à l’arrière et ces jeunes au centre [Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi]. Il n’y a pas une formation au Canada n’ayant pas une vedette légitime dans ses rangs, a-t-il dit. Les jeunes qui grandissent s’en rappelleront. Tout cela sera très bon.»