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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Sébastien Lecornu nommé premier ministre en France: «Il n’y a pas eu de cris de joie dans Paris»

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Agence QMI

2025-09-09T21:08:34Z
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Le président français Emmanuel Macron a nommé, mardi, Sébastien Lecornu, qui occupait le poste de ministre des Armées, pour succéder à François Bayrou, renversé la veille par les députés lors d’un vote de confiance. Cette nomination a provoqué peu d'enthousiasme dans la république, une réaction qui n’a pas surpris l’analyste politique Georges Mercier.

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«Lorsqu’on a appris la nouvelle, il n’y a pas eu de cris de joie dans Paris», a lancé celui qui fait son doctorat en science politique à Sciences Po Paris, sur les ondes de LCN.

«Et ce n'est pas très surprenant qu'on n'ait pas entendu [...] des signes de joie. Parce que Sébastien Lecornu, c'est d'abord et avant tout un fidèle de très longue date d'Emmanuel Macron», a-t-il souligné.

AFP
AFP

Sébastien Lecornu est le cinquième premier ministre à être nommé depuis la réélection d'Emmanuel Macron en 2022 et occupait jusqu'alors le poste de ministre des Armées. Georges Mercier estime que le choix du président français est toutefois surprenant malgré leur proximité.

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«C'est quelqu'un lié à monsieur Macron, alors que là, on avait essayé quelqu'un de droite, Michel Barnier, quelqu'un du centre, monsieur Bayrou. Et là, plutôt qu'aller à gauche, ce qui était l'attente des socialistes en France, on retrouve un fidèle d'Emmanuel Macron», a-t-il expliqué.

La question qu’il se pose maintenant: est-ce que le nouveau premier ministre arrivera à faire ces compromis qui sont tant nécessaires en France qui traverse une crise politique et budgétaire?

«La mission qui est celle qui est la sienne, c'est un jeu d'équilibriste, a indiqué le doctorant. [...] Le grand défi qui se pose pour lui, c'est de réussir à faire adopter un budget à la France, dans un contexte budgétaire qui demande des arbitrages, donc de limiter les dépenses dans certains milieux, de les augmenter ailleurs, alors qu'on a des partis politiques qui ne sont [...] radicalement pas du tout d'accord sur où il faut couper et où il faut investir.»

L’analyste mentionne qu’il n’est pas certain si le nouveau premier ministre arrivera à tenir toutes les revendications des différents partis. Il s'interroge d'ailleurs sur la durée pendant laquelle il occupera ses nouvelles fonctions.

«Est-ce qu'il durera, comme Bayrou, environ 9 mois ou il durera un peu plus d'une centaine de jours, comme Michel Barnier...?» s’est-il questionné.

Pour voir son entrevue intégrale, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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