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L'article provient de Le Journal de Québec

Se désencombrer: tout un défi, mais quels bienfaits!

Natalie Sicard
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Natalie Sicard

2024-02-11T05:00:00Z
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Articles de cuisine en double, en triple, kit de camping «au cas où» on s’y remettrait un jour, souvenirs d’un temps passé... Nous accumulons tellement de choses qui ne nous servent plus au fil des années! Le fait est que ces objets encombrent nos espaces de vie. S’en défaire permet non seulement de leur donner une seconde vie, mais aurait également des bienfaits énormes: alléger son quotidien, améliorer sa qualité de vie, son moral et plus encore. Marie-Sophie Berruex, alias Marie-SO La Minimaliste, a même créé un défi pour se lancer.

Marie-So La Minimaliste
Marie-So La Minimaliste

En plus d’accompagner des centaines de personnes dans la réorganisation de leur intérieur, cette experte en processus de désencombrement offre deux fois par année, via sa page Facebook, un défi de 30 jours de désencombrement. Chaque soir, elle anime un live, où elle donne une foule d’astuces pour créer un espace qui respire. 

J’ai fait son défi en octobre. Le concept? Un objet le premier jour, deux objets le deuxième et ainsi de suite jusqu’à la fin du mois. Me départir de 27, 28, 29 objets à la fin du mois fut tout un défi! Je me suis départie au total de 496 objets. Je n’en revenais pas! Et pourtant. «Sortir moins de 500 objets, c’est rien quand on pense qu’une maison nord-américaine compte en moyenne 300 000 objets! Ce défi est un avant-goût du processus qui peut être pour certains très très long», explique-t-elle.

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Se départir du superflu

Je me suis rendu compte au jour sept que je n’avais pas d’espaces vides dans mon appartement. Chaque recoin était habité par des unités de rangement. Je me suis débarrassée de trois d’entre elles et ai trié les objets qu’elles contenaient. Ces espaces redevenus vides ont allégé mon espace et je me sens moi-même plus légère. C’est comme si j’avais aussi fait de la place dans mes pensées. 

Pas étonnant selon l’experte. Ses années d’expertise «lui ont prouvé que le simple fait d’éliminer le superflu améliore instantanément la qualité de vie». Mais le but n’est pas d’éliminer juste pour faire de la place. «Il s’agit de passer à travers ses biens matériels en se posant des questions sur leur valeur, leur utilité. Un objet non utilisé dans la dernière année est fort possiblement un objet inutile. Et que dire des objets "au cas où", sinon qu’ils pourraient servir à d’autres au lieu de dormir dans les armoires! En plus, ils risquent de devenir obsolètes avec le temps.»

«Une erreur courante, explique-t-elle, est d’ajouter des étagères, des bacs, des paniers de rangement. C’est un cercle vicieux, car ils se rempliront aussitôt d’objets en trop. La première étape est de sortir des choses et d’organiser ensuite ce qui reste. Nos unités de rangement devraient toujours avoir 20% d’espace libre. Elles sont remplies à plus de 80% de leur capacité? Un signe d’encombrement!» Les autres symptômes? La fatigue, le manque d’énergie, le stress, l’impression de toujours manquer de temps. «Les gens qui ont une vie encombrée, voire surchargée, ont souvent des maisons encombrées» a-t-elle remarqué.  

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Voici le genre de sujets qu’elle aborde tous les soirs lors de ce défi. Se désencombrer est bien plus que de s’attaquer aux objets terre-à-terre de notre quotidien, c’est une aventure qui nous fait passer en revue notre façon d’aborder toutes les sphères de notre vie! 

Quelques clés pour se lancer selon Marie-SO La Minimaliste:

1. Commencer par les pièces qui nous procurent le plus d’irritation au quotidien (l’entrée, la salle de bain, la cuisine, le bureau)

2. Évaluer le temps (20 minutes, une heure ou plus?) que l’on peut mettre chaque jour à faire le tri et y aller un jour à la fois 

3. Trier les objets par ordre:

  • Les objets du présent (les objets utilitaires dont on se sert tous les jours). «On ne s’attaque pas aux boîtes de souvenirs dans le sous-sol en premier!» Écarter d’abord les articles superflus, ceux en double ou qui sont abîmés.
  • Les objets du futur (ceux que l’on garde en pensant que l’on va peut-être un jour les utiliser. 
  • Les objets du passé (ceux qui nous rappellent une personne (parfois décédée) ou une période de notre vie qui n’est plus. «Faussement, on pense que le souvenir de la personne est ancré dans l’objet, alors que c’est faux. Vaut mieux ne garder qu’un ou deux objets vraiment significatifs.»

Pour en savoir plus: www.marieso.ca
Sur Facebook: facebook.com/MarieSOLaMinimaliste

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