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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Scarlett Johansson sent que la «désirabilité» n'est plus au centre de ses distributions

MEGA/WENN
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Cover Media

2025-06-30T23:30:00Z
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Scarlett Johansson estime qu'on lui propose plus rarement des rôles sollicitant son physique que dans sa jeunesse.

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Après avoir percé dans Lost in Translation de Sofia Coppola en 2003, l’actrice a eu l’impression qu’on lui proposait uniquement des rôles en fonction de son physique avantageux. Mais les jeunes actrices semblent avoir plus de choix aujourd’hui.

«Vous savez, l’époque est différente pour les jeunes femmes. Les messages sont différents — il y a beaucoup plus de modèles, les femmes sont visibles dans des positions de pouvoir et les opportunités que j’ai eues de jouer des femmes qui ne sont pas obligées d’être une chose ou une autre se sont multipliées», a-t-elle expliqué au Sunday Times.

«Mais lorsque j’étais plus jeune, beaucoup de rôles que l’on m’offrait ou que j’acceptais étaient pour des personnages dont les ambitions et l’histoire tournaient autour de leur propre désirabilité, du regard masculin ou d’un scénario centré sur l’homme. C’est moins fréquent toutefois, quelque chose a changé».

Pour éviter d’être cataloguée comme sex-symbol, la vedette de Black Widow a tout de même choisi ses rôles avec soin par le passé.

«Ma responsabilité était donc d’être productive, d’essayer de maintenir l’élan de ma carrière et d’attendre que les choses se passent bien», a-t-elle précisé.

«C’est difficile parce qu’il y a une angoisse existentielle qui vient avec l’attente, mais je devais laisser de l’espace au processus créatif pour qu’il fasse son œuvre. C’était éprouvant pour les nerfs. Je travaille dans un secteur où l’on a l’impression qu’à tout moment, on ne sera plus utile. Mais je pense que cela paie — je sais que c’est le cas».

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