Scandales autour des chefs d'entreprise: «Ne pas confondre "weird" et "épais"», dit un PDG
Agence QMI
Les dernières semaines ont connu leur lot de scandales autour de dirigeants d'entreprise au comportement pour le moins singulier. Entre liaisons secrètes avec des subalternes, vol de casquette d'enfant, sans oublier les excentricités d'Elon Musk, une question se pose: l'étrangeté est-elle un prérequis pour exceller dans le monde des affaires?
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Pour Dominic Gagnon, cofondateur et président-directeur général (PDG) de Connect&GO, il existe effectivement un lien entre entrepreneuriat et différence. «L'entrepreneuriat c'est souvent d'être différent, d'être frustré, c'est souvent d'avoir jamais fitté nulle part», confie-t-il. «Je pense pas que je pourrais garder un job plus que 6 heures.»
L'entrepreneur va plus loin dans son analyse personnelle: «Je ne savais pas si j'étais devenu entrepreneur parce que j'étais fou ou j'étais devenu fou parce que j'étais entrepreneur. Et la réponse c'est les deux.»
Les statistiques semblent lui donner raison. «On a 10 fois plus d'entrepreneuriat chez les gens qui ont un trouble d'attention et d'hyperactivité. On a cinq fois plus d'entrepreneuriat chez les gens qui ont un trouble bipolaire», explique le chef d'entreprise.
Cependant, le PDG établit une distinction cruciale: «Il faut juste pas mélanger l'aspect d'avoir un cerveau qui pense différent ou d'être quelqu'un qui sort de l'ordinaire et des gestes pour moi de complètes incivilités comme ça a été fait entre la personne qui va voler la casquette à un jeune enfant.»
Une nuance importante qui sépare l'originalité créative et le simple manque de savoir-vivre.