Sarah, Beatrice et Eugenie balayées par le scandale?
La disgrâce du prince Andrew les touche de plein fouet
Isabelle Hontebeyrie
L'abandon du titre de duc d'York par le prince Andrew le 17 octobre, amplifié par les nouvelles révélations contenues dans l’autobiographie posthume de Virginia Giuffre, a déclenché une onde de choc qui touche désormais les trois femmes de la famille York.
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Sarah Ferguson, l'ex-épouse du prince et qui réside toujours avec lui dans la somptueuse résidence de Royal Lodge, est la première à encaisser les conséquences de son amitié embarrassante avec Jeffrey Epstein. Elle a officiellement cessé d'utiliser le titre de courtoisie de duchesse d'York et a retiré toute référence de ses réseaux sociaux. Ce revers fait suite à son abandon par plusieurs organismes de bienfaisance après la divulgation d'un courriel de 2011 où elle le qualifiait d'«ami suprême et généreux». Cette correspondance alimente la perception qu'elle couvre ou soutient le prince Andrew et Jeffrey Epstein, car il contredit sa déclaration publique d'avoir coupé les ponts avec le délinquant sexuel.
Les princesses prudentes...
Les princesses Beatrice et Eugenie, tout en conservant leurs titres de naissance, sont rattrapées par le passé. Beatrice a quitté son rôle de fiduciaire d'Outward Bound il y a près d’un mois. Bien qu'un «nouveau rôle» lui ait été officiellement promis, l'attente nourrit les suspicions d'une prise de distance face aux liens familiaux.
Ces liens sont d'autant plus troublants que des courriels de Jeffrey Epstein évoquent une visite que Beatrice et Eugenie lui auraient rendue à New York après sa sortie de prison et que tant Epstein, que Ghylaine Maxwell que Harvey Weinstein étaient présents à la somptueuse fête d’anniversaire des 18 ans de Beatrice en 2006.
Malgré cette pression, les sœurs tentent de se forger une légitimité. En mai dernier, Eugenie a été nommée mentore pour la King's Foundation de Charles III, un signe de soutien royal. Néanmoins, elles n’ont fait aucune déclaration publique sur la perte du titre de leur père, signe d’une stratégie délibérée pour se dissocier du scandale. Leur présence (ou absence) aux prochaines célébrations de Noël à Sandringham sera vraisemblablement l’indicateur de leur choix entre leur loyauté familiale et la protection de leur image publique.