Meurtres en série: le suspect aurait souffert de problèmes de santé mentale
Agence QMI
La police de Montréal avait déjà dû intervenir auprès du suspect des trois meurtres commis dans la métropole et à Laval pour des problèmes de santé mentale.
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«Au niveau du suspect, on sait que c’est quelqu’un auprès de qui le service de police de Montréal était déjà intervenu en lien avec des appels de santé mentale», a reconnu une porte-parole de la Sûreté du Québec, Audrey-Anne Bilodeau, lors d’un bref point de presse jeudi matin visant à faire le point sur l’enquête.
«Est-ce la raison pour laquelle il aurait commis ces gestes? On ne peut pas encore l’établir. [...] On ne connaît pas encore ses motivations, on en saura certainement plus au courant des prochaines heures», a-t-elle cependant ajouté par la suite.
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Tout porte à croire, aux yeux de la police, que le suspect aurait agi seul.
«À première vue, il n’y aurait pas de complice et pas nécessairement de lien avec les victimes non plus, malheureusement», a confirmé Mme Bilodeau
«Ce qu’on sait à première vue, c’est que cette personne-là ne serait pas liée au crime organisé», a aussi précisé la porte-parole.
La directrice par intérim du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Sophie Roy, a assuré de son côté que ses troupes ont fait tout leur possible pour intervenir rapidement.
«Depuis mardi, l’ensemble des unités d’enquête de la gendarmerie et du renseignement du SPVM ont travaillé jour et nuit sur une enquête d’envergure pour élucider ces meurtres. Je suis fière du dévouement et de l’engagement de l’ensemble de nos équipes qui se sont mobilisées, permettant ainsi un dénouement rapide de l’enquête», a-t-elle déclaré en point de presse.
«Le sentiment de sécurité des Montréalais et Montréalaises est et restera toujours au cœur des priorités du SPVM», a ajouté Mme Roy en se disant consciente de l’impact des trois meurtres sur le sentiment de sécurité.
«Ç’a été au cœur de nos préoccupations au cours des 36 dernières heures», a-t-elle assuré.