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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Saint-Henri–Sainte-Anne: une élection partielle «importante» à venir pour QS

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Marc-André Gagnon | Bureau parlementaire

2023-01-23T16:28:14Z
2023-01-23T16:31:30Z
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L’élection partielle à venir dans Saint-Henri–Sainte-Anne sera «importante» pour Québec solidaire, reconnait Gabriel Nadeau-Dubois, qui positionne son parti comme le «garde-fou contre l’arrogance de François Legault» dont le Québec a besoin à l’Assemblée nationale.  

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L’élection complémentaire rendue nécessaire à la suite de la démission de Dominique Anglade n’est pas encore déclenchée – la loi exige qu’elle le soit d’ici cinq mois – que déjà, Québec solidaire lance les hostilités. 

Dimanche soir, une centaine de militants-tes solidaires se sont rassemblés dans une brasserie du Sud-Ouest de Montréal pour donner le coup d’envoi à la campagne du jeune avocat Guillaume Cliche-Rivard, qui tente sa chance une fois de plus. 

Gonflés à bloc

Il fallait y être pour voir à quel point ces militants sont «crinkés» pour faire de M. Cliche-Rivard le 12e député de Québec solidaire, a raconté la co-porte-parole Manon Massé. 

«On attend avec impatience le déclenchement par François Legault de cette élection-là. Nous, on est prêts, [...] on est gonflés à bloc», a signalé Gabriel Nadeau-Dubois, lundi matin, en marge de son caucus présessionnel, qui se tient à Montréal. 

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«Pour l’instant, on est les seuls sur le terrain. Aucun autre parti n’a confirmé son candidat. On est là, on fait notre porte à porte», a fait valoir Guillaume Cliche-Rivard, qui s'est joint à la réunion du caucus solidaire.

«On ne prend rien pour acquis. Ce ne sera pas facile. Mais on va travailler très fort pour l’emporter», a souligné M. Nadeau-Dubois. 

«Une voix forte pour l’inclusion»

Le 3 octobre dernier, Guillaume Cliche-Rivard s’est classé deuxième, avec un peu moins de 3000 votes d’écart derrière Dominique Anglade. 

«C’est le genre de voix qu’on a besoin à l’Assemblée nationale», a soutenu Gabriel Nadeau-Dubois, en présentant son candidat, un avocat spécialisé en droit de l’immigration, comme une «une voix forte pour l’inclusion». 

«François Legault, quand il parle du Québec, ce n’est pas vrai que c’est tout le monde qui se sent représenté, constate le député de Gouin. Avec les propos qu’il y a eu à la fin de la dernière campagne électorale sur l’immigration, il y a bien des Québécois-ses qui sentent que, quand François Legault parle du Québec, il ne parle pas d’eux autres.» 

  • Écoutez la rencontre Montpetit-Fortin diffusée chaque jour en direct 13 h 55 via QUB radio :

En ouverture de la réunion qui vise à préparer la session parlementaire à venir, Gabriel Nadeau-Dubois a martelé que «le Québec a besoin d’une opposition forte à François Legault», «un premier ministre qui en mène large». 

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«On a besoin de députés qui vont lui rappeler qu’il a peut-être la majorité des députés, mais qu’il n’a pas eu la majorité des votes à la dernière élection et qu’il ne peut pas à lui seul tout décider», a dit le chef parlementaire de QS. 

L’inflation, le coût de la vie et la crise du logement font partie des enjeux sur lesquels QS promet de talonner la CAQ cette session-ci. 

Clause dérogatoire

Le chef parlementaire en a également profité pour écorcher François Legault, qui pendant la fin de semaine, sur les réseaux sociaux, a critiqué sévèrement Justin Trudeau, au sujet du recours la clause nonobstant, qui permet de mettre des lois comme celle sur la laïcité à l’abri d’éventuel recours judiciaires.

«M. Legault aime bien faire des tweets colériques quand il n’aime pas les déclarations de M. Trudeau, mais sur le fond, le rapport de force de François Legault avec Ottawa, il est pratiquement inexistant. On l’a bien vu dans le dossier des transferts en santé», a déploré M. Nadeau-Dubois. 

Même si Québec solidaire demeure opposé à la loi 21 sur laïcité, «la clause de dérogation, c’est un outil que le Parlement québécois a pour prendre ses décisions, cet outil-là doit demeurer», a soutenu M. Nadeau-Dubois. 

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