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Culture

Sabrina Cournoyer nous dévoile le métier surprenant qu'elle aurait aimé exercer

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Samuel Pradier

2025-10-25T10:00:00Z
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Tous les matins, Sabrina Cournoyer apporte de la bonne humeur durant ses chroniques culturelles à Salut Bonjour. Mais la trentenaire est aussi une femme qui assume ses opinions et ses prises de position. Elle s’est dévoilée pour partager avec nous ses petits secrets cachés.

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Enfant, je rêvais de devenir vétérinaire

J'aimais tellement les animaux que je voulais devenir vétérinaire, mais je n’aimais pas les piqûres, les vaccins, ni le sang. Quand on m’a dit que ça faisait partie du métier, j’ai abandonné ce rêve assez rapidement. Moi, je pensais que c’était juste flatter les animaux. En plus, je suis zéro science; je pense que je n’avais aucune capacité de ce côté-là, j’ai plus un côté artistique. Par contre, j’ai grandi avec des chiens à la maison. On avait aussi une tourterelle. Je me souviens que, pendant l'été, on avait également apprivoisé un petit suisse, qui venait manger dans nos mains. J'ai toujours été en contact avec les animaux, et aujourd’hui, j’ai mon chien, Henri, en garde partagée. Ce n’est qu’en 3e secondaire que j’ai décidé que je voulais faire ce que je fais aujourd’hui. C'est tellement devenu clair rapidement que j'avais de la difficulté à comprendre certaines de mes amies qui ne savaient pas du tout ce qu'elles voulaient faire de leur vie. J’étais remplie d'empathie et de bienveillance pour elles, mais je ne comprenais pas pourquoi elles n’avaient pas trouvé leur passion.

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J’étais une première de classe

J'étais une petite fille réservée à l’adolescence, et j'étais vraiment dans la performance académique. J'étais très première de classe, et je le suis encore, mais avec un petit peu plus de plaisir et un peu plus de flexibilité. En fait, j'excelle dans les choses que j'aime. Avant, j'essayais simplement d'être bonne dans tout. Ce qui est le fun dans le fait de vieillir, c'est que tu finis par apprendre ce que tu aimes. À l’époque, les présentations orales m’angoissaient, je devenais rouge quand je devais parler devant tout le monde. Encore aujourd’hui, faire des présentations devant des gens, ça m'angoisse, alors qu’être à la télé ou à la radio, ça ne me stresse pas. Voir directement la réaction des gens m'intimide, je perds un peu mes moyens. Je pense que personne ne le voit quand ça arrive, mais moi, dans mon corps, ce n'est pas le fun à ce moment-là.

J’ai été vendeuse de chaussures

Mon premier emploi a été de cueillir des framboises, mais j’ai arrêté après deux jours. C’était vraiment difficile. L’été suivant, j’ai travaillé comme vendeuse dans un magasin de souliers. Cet emploi m'a donné une espèce de spontanéité, qui était sûrement en dormance en moi. J’essayais d'être divertissante, de faire passer un beau moment au client ou à la cliente. J’étais vraiment au service de l'autre. Il y avait déjà un lien avec ce que je fais aujourd’hui, soit de créer un contact avec l’autre, le divertir... Par contre, je n’ai pas développé de passion pour les chaussures, loin de là. Je me force pour ne pas toujours mettre la même paire de baskets le matin quand je pars travailler. Ma collection de chaussures est assez limitée.

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Je crois aux anges gardiens

Je crois qu'il y a quelque chose de plus grand que nous qui existe, mais je ne l'appelle pas Dieu. C’est la vie, l’univers. Je crois beaucoup en l'énergie et au fait que, lorsque tu cultives une énergie à l’intérieur de toi, tu deviens automatiquement un aimant. Je crois aussi beaucoup en mes anges gardiens, mon amie Anne-Sophie, qui est décédée il y a quelques années, et mon grand-papa. J'octroie à chacun un domaine de ma vie. Je pense que mon amie Anne-Sophie va m'aider dans le domaine du travail, parce qu'on avait toujours dit que, un jour, je serais animatrice ou chroniqueuse et qu'elle serait ma recherchiste. J'aime croire que c'est ma recherchiste dans l'au-delà. Il y a aussi mon ex-belle-sœur, Stéphanie, qui s’occupe de tout ce qui est amoureux, parce que son frère est quelqu'un que j'ai vraiment beaucoup aimé. Je lui demande souvent de diriger les bonnes personnes vers moi. Chacun a son domaine et, sérieusement, ça ne me dérange pas que les autres n’y croient pas. Moi, ça me fait du bien, ça m'apaise et ça donne une profondeur encore plus riche à ma vie.

Je n’attends plus l’amour pour vivre ma vie

Pendant longtemps, comme beaucoup de femmes, ma principale quête était de trouver l'amour, de trouver ma moitié et de faire une vie à deux. À 38 ans, je me rends compte que cette quête ne vient pas de moi, mais de tout ce qu'on nous a présenté dans les films, d'aussi loin que je me souvienne, comme les contes de Disney où la princesse se fait toujours sauver par un gars. Je suis bien entourée de mes amis et de ma famille. Ma vie est heureuse et remplie de joie. Après ça, ce sera juste un plus quand je rencontrerai quelqu'un. Mais je ne ressens pas de vide. L’amour n'est plus indispensable à mon bonheur. Je fais ce que je veux, de la façon que je veux, sans me dire je ferai telle ou telle chose quand je serai en couple, ou quand j’aurai quelqu’un dans ma vie. J'ai la santé, j'ai le temps, j'ai le goût, je vais faire les choses dont j’ai envie. Je pense que les modèles de couples se transforment, et qu'il peut y avoir autant de modèles qu'il y a de gens. Chacun crée le sien.

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Le plus beau voyage de ma vie était en Grèce

Autour de 2010, j’ai fait un tour de la Gaspésie avec mon amoureux de l’époque, Christian, qui est encore un de mes très bons amis. C'était tellement le fun. On dormait une nuit en camping, une nuit à l'hôtel, et on faisait toutes les activités de plein air qu'on pouvait. C'était simple, le fun, et on a aussi fait de belles rencontres. La Gaspésie, c'est un des plus beaux coins au monde. Je veux y retourner, je veux en refaire le tour. Mes derniers voyages ont aussi tous été inoubliables. C’est le fun, parce que j'ai arrêté de me dire que je vais attendre d'avoir un chum pour découvrir une nouvelle destination. Pour visiter tel pays, je choisis telle ou telle amie. Il y a notamment eu la Grèce, avec mon amie Pascale. Ça reste le plus beau voyage de ma vie. C'était extraordinaire, et je suis quasiment déçue d'y être allée, parce que toutes les autres destinations ont l'air moins le fun. J’ai aussi fait l'Espagne avec Geneviève Hébert-Dumont, et c'était juste du rire et de la légèreté.

J’aurais aimé être pilote professionnelle de F1

Quand j'étais plus jeune, j'étais vraiment une grande passionnée de formule 1. Je me levais tôt, les fins de semaine, pour voir les essais libres, les qualifications, et pour regarder les courses. J'aimais vraiment ça. Je connaissais le nom des pilotes dans les écuries, et j'ai suivi Patrick Carpentier et Alex Tagliani avec beaucoup d'admiration. J'ai également assisté à des courses d’IndyCar. Comme cadeau de fête, je demandais à aller faire du karting. J'aimais tellement le kart! Évidemment, tout ça coûte énormément d'argent et ma famille ne pouvait se l'offrir. Ma carrière a donc avorté, mais je trouve que c’est un sport fascinant. Il y a une adrénaline qui vient avec la pratique du kart, et j’ai transféré ça sur le vélo de montagne. C’est un peu plus accessible et ça me fait faire du sport. L'année passée, j’ai réfléchi aux activités que j'avais mises sur la glace en me disant que ça serait le fun que je rencontre quelqu'un pour les faire, et le vélo de montagne m'est venu en premier. Finalement, j’ai écrit à mon frère qu’on allait se rééquiper et on en fait ensemble. On a tellement de fun. C'est pas mal la passion qui prend toute la place en ce moment. Puis, en hiver, je fais de la planche à neige.

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