Sabrina Carpenter et la Maison-Blanche en guerre après une vidéo du gouvernement sur sa chanson «Juno»
Agence QMI
La pop star américaine Sabrina Carpenter n’a pas mâché ses mots à l’égard de la Maison-Blanche dans une publication sur X, mardi, après la diffusion d’une vidéo d’expulsions du Service de l'immigration et des douanes américain (ICE) utilisant son titre Juno. En réponse, le gouvernement américain lui a lancé des insultes outrageuses.
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«Cette vidéo est malveillante et répugnante. Ne m'impliquez jamais, moi ou ma musique, dans vos projets inhumains», a écrit la populaire auteure-compositrice-interprète sur son compte X, suivi par plus de deux millions de personnes.
this video is evil and disgusting. Do not ever involve me or my music to benefit your inhumane agenda.
— Sabrina Carpenter (@SabrinaAnnLynn) December 2, 2025
La vidéo diffusée par la Maison-Blanche utilise «Juno» comme trame sonore et reprend la phrase emblématique «have you ever tried this one?» (traduction: avez-vous déjà essayé celle-ci?) en l’associant à des images où des personnes interpellées par l’ICE qui sont menottées ou plaquées au sol. Ce genre de Reels dystopiques sont chose commune sur les réseaux des autorités américaines, qui semblent piocher dans les chansons de plusieurs artistes sans demander l'avis de ces derniers.
Quoique certaines stars ne se sont pas prononcées après l'ajout de leurs morceaux au contenu de l'ICE, telle Taylor Swift, d'autres se sont empressés d'en dénoncer l'utilisation, voulant clarifier qu'elles ne souhaitent pas s'associer à ces de vidéos. On pense notamment à Adele, Rihanna, et Olivia Rodrigo, celle-ci ayant lancé au président un message similaire à celui qu'a jeté Sabrina, disant ne jamais vouloir être incluse dans sa «propagande raciste».
En réaction au message de l’artiste publié sur X, la porte-parole de la Maison-Blanche, Abigail Jackson, a défendu la vidéo qui a accumulé des millions de vues en moins de 24 heures.
«Voici un message court et concis (Short n’ Sweet) pour Sabrina Carpenter: nous ne nous excuserons pas d'expulser de notre pays les criminels dangereux, les meurtriers, les violeurs et les pédophiles en situation irrégulière. Quiconque défend ces monstres malades doit être stupide, ou alors lent d'esprit (must be stupid, or is it slow)?», a-t-elle déclaré au magazine Newsweek, faisant référence notamment au titre de son album sorti en 2024, Short n’ Sweet, et aux paroles de sa chanson Manchild.
De nombreux admirateurs se sont empressés d’applaudir Sabrina Carpenter d’avoir pris la défense de personnes vulnérables et marginalisées aux États-Unis. Plusieurs d’entre eux lui conseillent d’ailleurs de poursuivre la Maison-Blanche pour violation de droits d'auteur pour avoir utilisé sa chanson sans son autorisation.
Adapté pour billie.ca par Sarah-Maude De Rive
