Sa chirurgie mammaire subie en Colombie tourne au cauchemar: «J'étais complètement ouverte de partout»
Yannick Beaudoin
Alexandra Denis-Bérubé regrette amèrement de s’être tournée vers une clinique de la Colombie pour subir diverses chirurgies esthétiques, dont un redrapage (lifting) mammaire.
En entrevue à l’émission d’Isabelle Perron, diffusée à QUB radio, sur les ondes du 99,5 FM à Montréal, la Québécoise a raconté ses mésaventures et les conséquences de son intervention à l’étranger.
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Celle-ci était suivie à la clinique des maladies du sein à Québec, mais en raison du prix des chirurgies en Colombie, a décidé de s’y rendre pour subir son opération aux seins ainsi qu’une chirurgie de «lifting brésilien des fesses», ou Brazilian Butt Lift (BBL).
C’est principalement la chirurgie mammaire qui s’est mal déroulée.
«Ils ont utilisé des points non fondants à l'intérieur de mes seins pour faire le redrapage, des points qui ne sont plus utilisés ici au Canada parce qu'il y a énormément de rejets et des infections de plaies. Donc, ce qui est arrivé, c'est que toutes les plaies de mon redrapage ont éclaté. Donc, j'étais complètement ouverte de partout», raconte Alexandra Denis-Bérubé.
Cette dernière estime que les cliniques dans le genre de celle où elle a subi sa chirurgie privilégient le volume de clients plutôt que la qualité des soins.
«La journée de ma chirurgie, on était six personnes à se faire opérer par le même médecin, une à la suite de l'autre et chaque opération était d'environ 3 à 4 heures. Donc c'est pour ça qu'ils sont capables de faire des prix un peu moins chers parce qu'ils en font énormément», indique-t-elle.
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Mme Denis-Bérubé soutient qu’à son retour au pays, elle a dû être traitée pendant trois mois à Québec pour ses ouvertures de plaies. Elle mentionne également avoir été brûlée au troisième degré au ventre et avoir développé une importante infection.
«J'ai dû me faire réopérer à plusieurs reprises», clame-t-elle.