Un Américain arrêté pour «violences» à l’encontre de la police en Russie

Un citoyen américain a été arrêté à Moscou, accusé de «violences» envers les forces de l’ordre, a annoncé mercredi le Comité d’enquête russe, plus de deux semaines après un échange de prisonniers majeur entre Moscou et Washington. 

• À lire aussi: Offensive dans la région de Koursk: une «brèche» dans les défenses russes et une «humiliation» pour Poutine, souligne un politologue

• À lire aussi: Échange de prisonniers: les Occidentaux ont libéré «l’un des pions des tueurs à gages» de Poutine

Selon les enquêteurs, cet homme qui n’a pas été identifié a été conduit à un commissariat de police de la capitale russe en raison d’actes de «vandalisme».

«L’accusé a refusé de fournir des documents prouvant son identité, après quoi il a commis des violences à l’encontre d’un agent des forces de l’ordre», a affirmé le Comité d’enquête dans un communiqué publié sur Telegram.

Ce citoyen américain sera «inculpé dans un avenir proche», a-t-il ajouté. Il risque jusqu’à cinq ans de prison, selon les agences de presse russes.

Cet incident intervient à un moment où les États-Unis accusent Moscou de viser spécifiquement les Américains en Russie pour s’en servir de monnaie d’échange contre des Russes détenus dans des pays occidentaux.

Le 1er août, le plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide s’est déroulé entre les deux puissances rivales, permettant la libération notamment de journalistes et d’opposants détenus en Russie contre celle d’espions emprisonnés.

D’autres citoyens américains et d’autres pays occidentaux demeurent dans les prisons russes pour divers motifs.

À Washington, le Département d’État s’est montré avare de commentaires.

«Nous sommes au courant des informations sur l’arrestation en Russie d’un autre Américain», a dit à des journalistes Vedant Patel, un porte-parole.

«Nous tentons d’obtenir tous les renseignements possibles, essayons d’évaluer la situation consulaire et voyons si l’accès consulaire est disponible», a précisé M. Patel.