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L'article provient de TVA Nouvelles

Rupture de la médiation avec les omnipraticiens: «Les conséquences vont être majeures», selon une étudiante en médecine

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Agence QMI

2025-10-16T03:32:59Z
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Les étudiants en médecine voient d’un très mauvais œil la rupture des négociations entre Québec et les médecins omnipraticiens. Ceux-ci demandent une flexibilité de la part du gouvernement pour permettre d’arriver à une réelle solution et sortir de l’impasse.

• À lire aussi: Les négociations rompues entre Québec et les médecins omnipraticiens

Les négociations entre la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et le gouvernement de la CAQ sont au point mort, a confirmé le syndicat, mercredi.

Avec la fin de la médiation viennent les moyens de pression, qui reprendront dès jeudi.

L’accompagnement des étudiants en médecine cessera également à partir de jeudi.

«Pour les étudiants, c’est une très mauvaise nouvelle, a déploré Félicia Harvey, la vice-présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec lors de l’émission Le Bilan, mercredi soir. Les conséquences vont être majeures.»

Avec les médecins spécialistes en grève, près de 90 % des stages étaient mis sur pause pour plus de 2000 externes au Québec. À partir de jeudi, ce sont plus de 5000 étudiants en médecine du Québec qui ne pourront plus suivre leurs activités d’enseignement.

La graduation de 1000 finissants sera retardée dès le 20 octobre, dans moins de 5 jours, et donc leur entrée sur le marché du travail sera aussi retardée. «Le Québec pourrait se priver de 1000 nouveaux médecins dès juillet 2026», a avancé Félicia Harvey.

Et il n’y aurait pas moyen de rattraper le calendrier scolaire en raison des horaires serrés.

«La situation est critique, a-t-elle ajouté. Le programme est rempli, on n’a pas de vacances d’été, on n’a pas de trous dans notre horaire, on est en stage tous les jours.»

Félicia Harvey, qui est aussi étudiante en médecine, est touchée par cette mesure.

«Nous, on demande au gouvernement d’avoir une flexibilité pour permettre d’arriver à une réelle solution et à sortir de l’impasse», a-t-elle expliqué.

«De tout temps, il y a eu des ententes avec les médecins», a-t-elle ajouté. «On demande qu’on arrive à cette entente-là le plus rapidement possible.»

Autrement, les «conséquences seront majeures» pour les 5000 étudiants en médecine du Québec et pour tous les Québécois qui seront touchés dès l’année prochaine.

Pour visionner l'entrevue en entier, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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