Vincent Marissal réélu dans Rosemont

Le député solidaire sortant Vincent Marissal a été réélu haut la main pour un deuxième mandat dans Rosemont. 

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« Ça fait chaud au cœur de voir que le travail qu’on a fait dans les quatre dernières années a été analysé, mais ça me donne une idée de l’ampleur des défis à venir », a-t-il déclaré en entrevue avec Le Journal après la confirmation des résultats.

En fin de soirée, l’ex-chroniqueur à La Presse récoltait 37% des voix, loin devant la candidate de la Coalition avenir Québec, Sandra O’Connor, au coude-à-coude avec le candidat du Parti québécois, le comédien Pierre-Luc Brillant.

L’ancien journaliste s’est dit heureux d’avoir la confiance des Rosemontois pour continuer à travailler sur les problèmes de logements dans la circonscription montréalaise, de même que sur le dossier de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, un projet qui ne va « nulle part », selon lui. Il a également évoqué l’idée d’organiser un sommet sur l’embourgeoisement du quartier. 

Il s’est montré dubitatif par rapport à ceux qui prédisaient une lutte serrée avec son adversaire du Parti québécois, Pierre-Luc Brillant. «J’ai l’impression qu’on vire à la cartomancie, qu’on construit des histoires. Dans le cas de Rosemont, l’histoire s’est déconstruite sous nos yeux ce soir », a-t-il dit.

• Écoutez l'entrevue avec Christian Bourque, Vice-président chez la firme de sondages Léger à l’émission de Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 9 h 05 via QUB radio :

Lutte pour la deuxième place

En entrevue, candidate de la CAQ, Sandra O’Connor, a tenu à féliciter son adversaire. « Je me suis sentie privilégiée de faire campagne auprès des Rosemontois, je suis très très contente », a-t-elle réagi à l’annonce des résultats.

En fin de soirée, elle menait avec environ 500 voix devant le candidat péquiste, Pierre-Luc Brillant, pourtant donné deuxième dans les sondages dans les dernières semaines.

Il n’a pas été possible de rejoindre le comédien et musicien, qui avait affirmé en campagne que le Parti québécois était le « meilleur véhicule » pour défendre le projet de souveraineté du Québec, cher à ses yeux.

Rosemont a longtemps été une forteresse péquiste. En 2018, Vincent Marissal avait créé la surprise en délogeant l’ex-chef de la formation souverainiste, Jean-François Lisée, qui avait quitté la direction du parti.

En 2014, Québec solidaire était arrivé troisième avec moins de 20% des voix, loin derrière Jean-François Lisée et Thierry Valade, du Parti libéral du Québec.

- Avec Annabelle Blais