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L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Roland Lachance s’est rendu finalement à la cour

Le photographe était sous mandat d’arrêt après qu’il ne se soit pas présenté au tribunal pour y être jugé jeudi

Photo d'archives
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Photo portrait de Pierre-Paul Biron

Pierre-Paul Biron

2022-01-28T19:39:46Z
2022-01-29T00:36:06Z
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Sous mandat d’arrêt pour ne pas s’être présenté au tribunal afin d’y recevoir son jugement dans une affaire de contacts sexuels, le photographe Roland Lachance s’est finalement rendu au palais de justice de Québec vendredi, où son dossier a été remis.

« Roland de Québec » était absent jeudi au moment où le juge Steve Magnan devait rendre sa décision dans un dossier d’attentat à la pudeur et de grossière indécence, des faits qui remontent à 1977.

Sous le coup d’un mandat d’arrestation, l’homme de 89 ans s’est finalement présenté à la cour hier. Son explication ?

« Je me suis endormi, je ne suis pas sorti de chez nous », a plaidé M. Lachance, rappelant son âge avancé.

« Savez-vous ça serait quoi un bon moyen pour que vous n’oubliiez plus, l’a questionné le juge Magnan. Ce serait de vous garder en détention. Si vous êtes en prison, ça serait relativement facile, on va vous prendre dans votre cellule et vous n’aurez pas besoin de vous occuper de rien. »

Gestes sexuels

En dépit de cet avertissement clair, le juge a tout de même libéré l’octogénaire, qui devra se représenter devant la cour le 15 février pour que soit finalement rendue la décision. Roland Lachance est en attente de jugement dans deux dossiers distincts à caractère sexuel.

Dans ce premier dossier devant le juge Magnan, Roland Lachance est accusé d’attentat à la pudeur et de grossière indécence pour des gestes sur un adolescent qui était âgé de 14 ans au moment des faits. Il avait assisté le photographe qui accompagnait alors les artistes du Cirque Gatini.

Lachance l’aurait invité dans une roulotte, avant de photographier ses parties intimes, de lui faire une fellation et de se masturber devant lui.

Le deuxième dossier, en lien avec des événements survenus dans les années 1990, reviendra en cour en mars. Le juge Thomas Jacques rendra sa décision à ce moment.

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