Richardson Zéphir revient de ce pays d’Afrique
«Lakay Nou», lundi 19 h 30, à Radio-Canada. Richardson Zéphir est présentement en rodage de son nouveau spectacle «Punch créole». Infos: richardsonzephir.com.
Carolyn Richard
Avec Richardson Zéphir, une chose est claire: il a véritablement choisi le bon chemin professionnel en se dirigeant vers l’humour. Récemment revenu d’un magnifique séjour en Afrique, l’humoriste souhaite voir sa famille davantage et apprendre à dire non plus facilement...
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J’AI ENVIE D’APPRENDRE...
«À développer mon pouce vert. J’aime beaucoup les plantes et j’adore jardiner, mais on dirait que chaque fois que j’ai une plante, ça se passe bien pendant un an ou deux. Après, c’est foutu, elle meurt. J’ai même réussi à faire mourir une langue de belle-mère, qui est probablement la plante d’intérieur la plus facile à entretenir. (rires) Je ne suis vraiment pas doué en jardinage, et j’aimerais l'être. Pourtant, je m’informe sur l’entretien, je fais ce qu’il faut... Ma mère, qui a le pouce très vert, me conseille souvent, mais malgré son aide, je ne m’améliore pas... Je veux m’y mettre sérieusement!»
J’AI ENVIE DE CHANGER...
«Ma capacité à dire NON! Je suis incapable de dire non dans la vie. Je suis toujours là pour rendre service, surtout à mes amis et aux membres de ma famille. C’est important d’être là pour les gens qu’on aime, mais le problème, c’est que je me ramasse toujours avec des journées beaucoup trop chargées, en plus de mes obligations professionnelles... Ça n’a aucun sens! J’ai régulièrement un ou deux services à rendre chaque jour, alors à la fin de la journée, j’ai moins de temps pour ma copine... Et ça, ça cause un vrai problème. (rires)»
J’AI ENVIE DE DÉCOUVRIR...
«Le monde. J’adore explorer de nouveaux pays et je suis chanceux, car j’ai le privilège de voyager souvent pour le travail. Je suis allé souvent en Europe, en Martinique et, plus récemment, je suis parti en Afrique, où je n’avais jamais mis les pieds! Je suis allé au Bénin pour animer un gala d’humour et pour donner des ateliers d’improvisation, mais j’ai pu en profiter pour découvrir le pays un peu. Quand je vais ailleurs, le temps s’arrête. Je me sens complètement dépaysé! J’aime ces rencontres éphémères entre deux étrangers. On dit souvent que le monde est petit. Pourtant, en voyageant, on se rend compte à quel point il est beau et grand!»
J’AI ENVIE DE PARTAGER...
«Mon savoir et mon expérience avec les autres. Je dis ça en toute humilité, car ça fait des années que je fais de l’humour et de l’impro, et j’ai même souvent coaché. Je me rends compte à quel point j’aime enseigner ce que j’ai appris à travers les années, et je souhaite continuer de le faire. Ma carrière se porte bien aujourd’hui, et je me souviens qu’à mes débuts, les pros qui avaient des années d’expérience me conseillaient. C’est à mon tour! Même au niveau personnel, je crois qu’il est important de partager ce que la vie nous a enseigné.»
J’AI ENVIE DE DÉGUSTER...
«De nouvelles saveurs. Je suis très gourmand dans la vie et manger est probablement ma passion numéro un. (rires) Quand j’ai devant moi des plats que je ne connais pas, j’adore ça! J’ai d’ailleurs adoré goûter des plats africains. J’avoue que j’avais hâte, et que j’étais très curieux. Au restaurant, je m’efforce souvent de choisir des plats que je n’ai jamais mangés ou que je suis incapable de cuisiner.»
J’AI ENVIE DE PROFITER...
«De ma famille. Je n’ai pas d’enfants, mais j’ai deux frères et une sœur, ainsi que neuf neveux et nièces, et on aime se retrouver tous ensemble pour la période des fêtes, nos anniversaires et les jours fériés. On aimerait se voir plus souvent. Dans ma famille, on est très proches. C’est vraiment festif et on a toujours tellement de plaisir quand on se retrouve. Ma conjointe a une grosse famille aussi, mais je manque souvent de belles réunions, puisque dans mon travail, les spectacles se donnent habituellement les weekends ou en soirée.»
J’AI ENVIE DE REVIVRE...
«Mes meilleurs moments en impro. Les spectacles d’humour et d’improvisation se donnent pas mal dans les mêmes plages horaires, alors à un moment donné, j’ai été obligé de choisir. Je ne pouvais plus faire les deux, donc j’ai choisi l’humour, car j’ai réalisé que ça me permettrait d’avoir une carrière bien remplie. Mais l’impro me manque beaucoup.»