Réponses à tout: les plantes se parlent-elles?

Comment les plantes peuvent-elles s’avertir d’un danger?

Par une chaîne de transmission de messages d’alarme silencieux. Quand une chenille ravageuse attaque un plant de maïs, celui-ci émet des composés volatils qui préviennent les épis voisins. Alertés, ces derniers modifient leur sol via leurs racines pour mieux se défendre ensemble. Cette étonnante communion souterraine renforce toute la communauté végétale. L’étude, publiée dans Nature Plants, révèle une stratégie de survie aussi discrète qu’efficace. Originaire du Mexique, le maïs est une plante dont la plasticité et la variété génétique sont exceptionnelles, d’où son adaptabilité à une grande diversité de milieux. Très polyvalent, il est cultivé du nord au sud des continents, du niveau de la mer jusqu’à 3500 mètres d’altitude.

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Quel pays produit toute la nourriture dont il a besoin?

Sur 186 pays analysés, seule la Guyane est entièrement autosuffisante en nourriture. Elle produit assez de fruits, légumes, poissons, viandes, produits laitiers, protéines végétales et féculents pour nourrir tous ses habitants sans dépendre d’importations. Une rareté mondiale! L’étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, révèle aussi que moins de la moitié des pays produisent assez de légumes ou de protéines végétales pour leurs propres besoins alimentaires. La Chine et le Vietnam frôlent l’autosuffisance, mais il leur manque une catégorie pour atteindre l’indépendance alimentaire de la Guyane.

Pourquoi les bernaches crient-elles en vol?

Pour mieux voler et garder contact! Les bernaches du Canada «klaxonnent» pendant la migration pour rester en contact et coordonner leurs mouvements en formation de V, ce qui leur permet d’économiser de l’énergie. Chaque cri aide à maintenir la position ou avertir les autres d’un danger. D’autres oiseaux migrateurs crient aussi, surtout la nuit, pour ne pas se perdre. L’effort pour cette communication bien sonore vaut son coût en énergie dépensée.

4,3

Il y a un faible risque que la Lune soit bombardée dans les 10 prochaines années. Le télescope James Webb a relevé la probabilité de collision de l’astéroïde 2024 YR4 avec la Lune à 4,3 %, grâce à sa caméra infrarouge permettant de calculer sa trajectoire avec une précision inégalée. Trop petit pour menacer la Terre, mais assez gros pour laisser un joli cratère sur la Lune, ce rocher spatial d’une soixantaine de mètres pourrait frapper notre satellite naturel le 22 décembre 2032.

Un caoutchouc écologique et révolutionnaire

Chaque année, les pneus automobiles rejettent environ six millions de tonnes de particules dans l’environnement, faisant d’eux une des principales sources mondiales de microplastiques, juste après les fibres textiles. Pour lutter contre cette pollution, une équipe de chercheurs de la John Paulson School of Engineering and Applied Sciences de Harvard a développé une nouvelle matière appelée «tanglemer». 

Ce caoutchouc innovant se distingue par une résistance aux fissures 10 fois supérieure à celle du caoutchouc naturel traditionnel. Grâce à cette solidité accrue, les pneus fabriqués avec ce matériau pourraient durer beaucoup plus longtemps, réduisant ainsi leur usure et la dispersion de microplastiques dans la nature.

Si elle est adoptée par les industries, cette avancée promet de transformer la production de véhicules en rendant les pneus plus durables et plus respectueux de l’environnement. 

Les épaulards se frottent... avec des algues géantes!

Saviez-vous que les épaulards peuvent utiliser des outils? Une étude parue dans Current Biology révèle qu’une population d’épaulards vivant entre la Colombie-Britannique et l’État de Washington se nettoient entre eux à l’aide de varech. Ces mammifères marins cassent les longues tiges d’algues pour les faire rouler entre leurs corps. Ce comportement social touche tous les groupes d’âge et les deux sexes, mais il a lieu surtout entre baleines proches du même âge. Ce curieux rituel aiderait à éliminer la peau morte. Il semblerait que même chez les baleines, l’amitié passe par une bonne séance de spa!

Le cerveau des fans de hockey carbure aux mises au jeu

Selon une étude réalisée à l’Université de Waterloo, les vrais mordus de hockey ne regardent pas les matchs comme les autres. Lors des mises au jeu de leur équipe préférée en zone offensive, leur cerveau s’active davantage dans une région appelée le cortex préfrontal dorsal médian. Cette zone est liée aux émotions, au jugement et à l’analyse de ce qui se passe autour de soi. Bref, leur cerveau vit chaque moment intensément! Les chercheurs ont observé ce phénomène grâce à des scanneurs cérébraux auprès de 20 participants, des passionnés autant que de simples curieux du hockey.

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