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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Les pires repêchages de l’histoire de la LNH

AFP
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Philippe Asselin

2024-07-16T04:00:00Z
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Les amateurs aiment débattre sur ce qui représente selon eux le meilleur repêchage de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH), mais qu’en est-il des moins bons?

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Voici les trois pires encans amateurs où les directeurs généraux et leurs équipes de recruteurs se sont passé le mot pour complètement rater leurs sélections.

1999

Si ce n’était pas des jumeaux Daniel et Henrik Sedin, choisis 2e et 3e au total par les Canucks de Vancouver, la première ronde du dernier repêchage du 20e siècle serait considérée comme une catastrophe monumentale.

Le plus haut fait d’armes de Patrik Stefan (1er, Thrashers d’Atlanta) est d’avoir manqué un tir dans un filet désert.

À l’exception des jumeaux suédois, seulement Nick Boynton et Martin Havlat sont des joueurs sélectionnés en première ronde à avoir participé à au moins un match des étoiles.

Trois patineurs choisis au premier tour n’ont jamais joué dans la LNH et neuf autres ont disputé moins de 100 matchs dans la meilleure ligue au monde.

Le deuxième tour n'a pas été mieux, car 12 joueurs n'ont jamais joué dans le circuit Bettman. Le même nombre de hockeyeurs sélectionnés en troisième ronde ont échoué. Entre la quatrième et la neuvième ronde, 39 joueurs ont disputé au moins une partie dans la LNH.

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Choix du Canadien en 1999: Alexander Buturlin (2e – 39e), Matt Carkner (2e – 58e), Chris Dyment (4e – 97e), Evan Lindsay (4e – 107e), Dusty Jamieson (5e – 136e), Marc-André Thinel (5e – 145e), Matt Shasby (5e – 150e), Sean Dixon (6e – 167e), Vadim Tarasov (7e – 196e), Mikko Hyytia (8e – 225e), Jérôme Marois (9e – 253e)


1986

Qu’ont en commun Joe Murphy, Jimmy Carson, Neil Brady, Zarley Zalapski et Shawn Anderson? Ils ont été les cinq premiers joueurs repêchés lors de l'encan 1986 et aucun d’entre eux n’a joué 800 matchs dans la LNH.

Sélectionné sixième au total par les Maple Leafs de Toronto, Vincent Damphousse a connu la plus belle carrière parmi tous les patineurs de son année de repêchage. Le Québécois a amassé 1205 points en 1378 matchs.

Seulement huit joueurs de cet encan ont inscrit au moins 500 points. À l’exception de Darren Turcotte (411 points en 635 parties, 6e ronde) et Lyle Odelein (252 points en 1056 parties, 7e ronde), aucun patineur sélectionné dans les rondes tardives n’est digne de mention.

Choix du Canadien en 1986 : Mark Pederson (1er – 15e), Benoît Brunet (2e – 27e), Jyrki Lumme (3e – 57e), Brent Bobyck (4e – 78e), Éric Aubertin (5e – 94e), Mario Milani (5e – 99e), Steve Bisson (6e – 120e), Lyle Odelein (7e – 141e), Rick Hayward (8e – 162e), Antonin Routa (9e – 183e), Éric Bohemier (10e – 204e), Charlie Moore (11e – 225e), Karel Svoboda (12e – 246e)


1996

Chris Phillips a eu l’honneur d’être choisi par les Sénateurs d’Ottawa au premier rang en 1996. L’arrière a connu une carrière respectable, sans être un joueur-vedette. C’est mieux que la grande majorité des autres hockeyeurs sélectionnés en première ronde. Andrei Zyuzin (2e, Sharks de San Jose), Alexandre Volchkov (4e, Capitals de Washington), Ric Jackman (5e, Stars de Dallas) et Boyd Devereaux (6e, Oilers d’Edmonton) ont été des échecs majeurs. Jean-Pierre Dumont (3e, Islanders de New York), Daniel Brière (24e, Sabres de Buffalo) et Marco Sturm (21e, Sharks) ont cependant sauvé l’honneur de cette première ronde.

Zdeno Chara, Matt Cullen, Dainius Zubrus, Thomas Kaberle et quelques autres joueurs choisis plus tard en 1996 ont connu de brillantes carrières, mais ils sont peu nombreux.

Choix du Canadien en 1996 : Matt Higgins (1er – 18e), Mathieu Garon (2e -44e), Arron Asham (3e – 71e), Kim Staal (4e – 92e), Étienne Drapeau (4e – 99e), Daniel Archambault (5e – 127e), Brett Clark (6e – 154e), Timo Vertala (7e – 181e), Mattia Baldi (8e – 207e), Michel Tremblay (9e – 233e)

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