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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Rendement de 4,6% pour la Caisse de dépôt pendant les six premiers mois de 2025

Le bas de laine des Québécois a fait le plein d’actions pendant la correction printanière

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Photo portrait de Sylvain Larocque

Sylvain Larocque

2025-08-12T15:00:00Z
2025-08-12T20:04:25Z
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La Caisse de dépôt et placement a profité de la chute boursière d’avril pour gonfler son portefeuille d’actions, ce qui l’a aidée à battre son indice de référence.

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Pendant les six premiers mois de 2025, l’institution a enregistré un rendement de 4,6%, surpassant son portefeuille de référence, qui a affiché une progression de 4,3%.

Le PDG de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond, et le chef des marchés liquides, Vincent Delisle, lors de l'annonce des résultats de l'institution pour les six premiers mois de 2025, mardi.
Le PDG de la Caisse de dépôt et placement, Charles Emond, et le chef des marchés liquides, Vincent Delisle, lors de l'annonce des résultats de l'institution pour les six premiers mois de 2025, mardi. MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Revirement

C’est la deuxième fois seulement, en deux ans, que l’institution a battu l’indice. En 2024, elle avait inscrit un rendement de 9,4%, nettement inférieur à son baromètre, qui avait gagné 11,8%.

Le portefeuille d’actions de la Caisse a tiré la performance vers le haut avec un rendement de 6,0% pendant la première moitié de l’année, contre 5,5% pour l’indice.

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Au début avril, quand les Bourses ont plongé dans la foulée de l’annonce, par le président américain Donald Trump, de droits de douane massifs, l’institution a fait le plein d’actions.

«Ç’a été payant», s’est réjoui mardi le PDG de la Caisse, Charles Emond, en conférence de presse.

Le président Donald Trump lors du «Jour de la libération», le 2 avril.
Le président Donald Trump lors du «Jour de la libération», le 2 avril. Photo d'archives, AFP

L’institution a aussi surperformé dans le secteur des placements privés (fonds et entreprises non cotées) avec un rendement de 3,4% sur six mois, contre 2% pour son indice.

Dans le secteur du revenu fixe (obligations et prêts), la Caisse a enregistré un rendement de 3,9%, contre 3% pour son indice.

Effet Trump?

M. Emond a toutefois appelé à la vigilance. L’effet de la guerre tarifaire «n’a pas pu être encore pleinement observé», a-t-il noté. Mais déjà, l’économie américaine montre des signes de faiblesse.

L’immobilier a encore fait souffrir l’institution. Celle-ci a généré un rendement de 0,1% dans ce secteur, comparativement à 1,2% pour l’indice.

«Il y a encore de la pression dans l'industrie. On n’est pas sortis de l'auberge», a admis Charles Emond.

«Les rendements sont positifs dans nos principaux actifs de qualité de nouvelle génération», s’est-il toutefois consolé, en soulignant que le retour accru du présentiel donnait un coup de pouce aux tours de bureaux.

Photo d’archives
Photo d’archives

La Caisse a aussi sous-performé dans les infrastructures. Elle a inscrit un rendement de 4,5% dans ce secteur alors que son indice s’est apprécié de 8,1%.

L’actif net de l’institution atteint désormais 496 milliards $. C’est 50% de plus qu’il y a cinq ans.

Sur cette période, le rendement annualisé de la Caisse s’établit à 7,7%, contre 6,6% pour l’indice. Cela représente une «valeur ajoutée» de 17,2 milliards $, selon la Caisse.

La Caisse au premier semestre de 2025

Rendement global: 4,6%

Indice: 4,3%

Secteurs

Marchés boursiers: 6,0%

Revenu fixe: 3,9%

Placements privés: 3,4%

Immobilier: 0,1%

Infrastructures: 4,5%

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