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L'article provient de TVA Nouvelles

Réduction des GES: QS protégera les travailleurs, assure GND

PATRICK BELLEROSE/JOURNAL DE QUÉBEC
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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2022-09-03T20:36:29Z
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Les solidaires forceront les grands pollueurs à réduire leurs émissions de GES, sans faire payer les travailleurs, promet Gabriel Nadeau-Dubois.  

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Depuis plusieurs jours, le porte-parole de Québec solidaire est questionné sur le sort des employés alors qu’il promet de « serrer la vis » aux grands émetteurs de gaz à effet de serre, comme la cimenterie McInnis, croisée par sa caravane lors de sa tournée de la Gaspésie.  

Lors d’un « town hall » avec des citoyens de Rimouski, mercredi, M. Nadeau-Dubois a d’ailleurs confié que des industries seraient appelées à réduire leurs activités.  

Questionné le lendemain, il a insisté sur le secteur pétrolier, appelé à voir la demande diminuer avec l’interdiction des voitures à essence au Québec à compter de 2035. Les travailleurs de cette industrie seront appelés à se requalifier, ce qu’il appelle, comme d’autres avant lui, la « transition juste ».  

« Les entreprises qui sont dans ce domaine-là vont devoir s’adapter. On n’a pas le choix, c’est inéluctable, sur le plan économique, dit-il. Faque la bonne décision économique, c’est quoi? Est-ce que c’est de s’entêter dans les secteurs dont les économistes nous disent qu’ils sont appelés à décliner? Ou est-ce que c’est d’investir dans les secteurs d’avenir puis d’accompagner les travailleurs, travailleuses des industries en déclin pour qu’on les requalifie pis qu’on ne perde pas d’emplois au Québec? » 

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Former les travailleurs

Quant aux autres entreprises polluantes comme la fonderie Horne, la cimenterie McInnis ou les alumineries, elles devront « transformer leurs manières de faire ». « Ça, pour les travailleurs, travailleuses, ce sont des changements technologiques et parfois les travailleurs, travailleuses ne sont pas formés adéquatement », souligne le leader solidaire.  

Il donne l’exemple des alumineries. « Il y a eu beaucoup d’avancées, dans les dernières années, vers l’aluminium vert. Ça nécessite d’accompagner les travailleurs, travailleuses de ce secteur-là pour qu’ils soient capables de faire fonctionner les nouvelles installations de l’entreprise avec des nouvelles compétences qu’ils n’avaient peut-être pas quand ils sont rentrés dans l’industrie il y a 15 ou 20 ans », illustre-t-il.  

Réduire les GES de moitié

À la veille du dévoilement de son plan pour atteindre une réduction des GES de 55% sous la barre de 1990 d’ici 2030, le leader de Québec solidaire a laissé entendre qu’il utilisera la Bourse du carbone pour mettre au pas les entreprises qui alourdissent le bilan carbone.  

« On va serrer la vis aux grands pollueurs, on va arrêter de leur donner des passe-droits, dit-il. Parce que ce n’est pas vrai qu’on va mettre la pression sur les individus puis sur les familles en leur disant ‘’faites des meilleurs choix, faites des meilleurs choix, faites des meilleurs choix’’ et que, pendant ce temps-là, on va laisser les grands pollueurs avoir des passe-droits dans le marché du carbone. Ce n’est pas juste. Ce n’est pas juste de mettre la pression sur le monde pis de laisser les grands pollueurs s’en tirer. » 

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