Réduction de loyer pour le Marché public de Sainte-Foy
Les sommes seront utilisées dans une offensive publicitaire pour accroître sa clientèle, qui stagnait, et rappeler l’importance de l’achat local
Stéphanie Martin
Ayant observé une stagnation de sa clientèle, le Marché public de Sainte-Foy a obtenu de la Ville de Québec une réduction de loyer, et il lance une offensive publicitaire pour rappeler l’importance de l’achat local.
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«On avait la volonté de faire énormément de publicité parce qu’on voit que la clientèle semble stagner un petit peu», a commenté Isabelle Brodeur, directrice générale de la Coopérative de solidarité du Marché. L’organisme veut encourager la fréquentation du Marché. «Ce sont des producteurs d’ici qui travaillent pour les gens de la région. Ils ont à cœur leurs produits.»
Si la pandémie et les tarifs de l’administration Trump ont donné un élan à la consommation locale, les travaux routiers à Sainte-Foy, depuis quelques années, ont quelque peu nui à l’accessibilité du Marché, dit-elle.
La Coop a demandé à la Ville de Québec de réduire le coût de son bail. Cela a été accordé. Ainsi, alors que le loyer annuel était fixé à 75 000$ en 2023, il a été révisé à 25 000$ en 2024, selon une décision du comité exécutif de la Ville rendue publique en mai dernier. D’une durée de quatre ans, le bail prévoit une indexation annuelle du loyer de 2%.
«La Ville a été très conciliante pour nous permettre de rediriger ces fonds vers la publicité», a indiqué Isabelle Brodeur. Du côté de la Ville, on explique que «la Coopérative de solidarité du Marché de Sainte-Foy doit opérer dans un environnement de plus en plus compétitif, ayant pour conséquence de limiter la progression de ses revenus de location au cours des prochaines années», a indiqué le porte-parole Jean-Pascal Lavoie.
Pérennité
Pour «assurer la pérennité de l’organisme», la Ville a revu les modalités du bail, «afin de lui permettre de concilier ses opérations, tout en augmentant ses efforts de promotion». «Ces nouvelles modalités du bail permettront de doubler annuellement le budget affecté à la promotion et l’animation du marché (± 45 000$), ainsi que de limiter les montants perçus par la Ville (loyer, taxes, etc.) à une somme équivalente à ± 30% de ses revenus totaux.»
La construction de plusieurs édifices de logements tout près du Marché a apporté une nouvelle clientèle, mais le Marché veut inciter davantage de résidents à opter pour l’achat au pied de leur bâtiment.
Marchands stables
Le nombre de maraîchers et de marchands reste sensiblement stable, a indiqué Mme Brodeur. La directrice générale note cependant qu’il y a moins de nouvelles entreprises qui émergent, et elle indique qu’on a voulu faciliter leur présence au Marché.
«On a ouvert la possibilité aux petites entreprises d’avoir des kiosques volants, une apparition ponctuelle à travers la saison. On a modulé nos baux pour faciliter le recrutement de nouvelles entreprises.»
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