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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Rapport du coroner: une travailleuse du sexe a «tenté de se défendre» devant une «folie meurtrière incontrôlable»

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Photo portrait de Frédérique Giguère

Frédérique Giguère

2022-07-07T04:00:00Z
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La travailleuse du sexe qui a été sauvagement poignardée l’automne dernier par le fils du fondateur de Fairmount Bagel a «tenté de se défendre de son mieux» devant une véritable «folie meurtrière incontrôlable», conclut le rapport du coroner rendu public hier. 

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La femme de 25 ans s’était rendue dans l’appartement du quartier montréalais du Mile-End de Daniel Shlafman le 4 novembre dans le cadre d’un rendez-vous. 

Les circonstances qui ont précédé son décès demeurent «inaccessibles», selon le Dr Louis Normandin, qui a agi comme coroner dans ce dossier.  

Remords et pardon

Vers 2 h du matin, l’assassin a appelé son père en «grande détresse». Fortement intoxiqué notamment par de la cocaïne et de l’alcool, l’homme de 31 ans a exprimé des remords et demandé pardon, avant de raccrocher. 

Son père a ainsi demandé à l’un de ses employés, qui se trouvait tout près du domicile de son fils, de s’y rendre dès que possible. 

C’est à ce moment qu’il a découvert le corps meurtri de la jeune victime, étendu au sol dans le salon.

«Elle est inconsciente, couchée sur le ventre et présente de multiples plaies sur son corps ensanglanté», explique le coroner. 

Avec une machette

Immédiatement, l’employé a composé le 911. Ce sont les policiers, arrivés quelques minutes plus tard, qui ont ensuite découvert le corps de Shlafman au sous-sol, étendu face contre terre dans une mare de sang. Machette à la main, le meurtrier s’est tranché la gorge. 

Il aurait succombé à une «folie meurtrière incontrôlable», croit le Dr Normandin. 

Qui plus est, une forte odeur de poivre de Cayenne a été notée par les policiers à leur arrivée sur la scène de crime. Une bonbonne a également été retrouvée près de la victime. 

Parmi les nombreuses lacérations qui couvraient son corps, plusieurs ont été identifiées comme des plaies de défense.  

«Elle a tenté de se défendre de son mieux», suggère le coroner Normandin.

Selon nos informations, Shlafman était connu comme un client violent de plusieurs travailleuses du sexe.

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