80 M$ pour aider ArcelorMittal à verdir son usine de Port-Cartier
Patrick Bellerose
GLASGOW, Écosse | Le gouvernement caquiste aidera ArcelorMittal à verdir son usine de Port-Cartier, sur la Côte-Nord, grâce à une réduction de 80 millions $ sur sa facture hydroélectrique.
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En retour, la multinationale de la sidérurgie injectera 205 millions $ pour produire uniquement des boulettes de fer à réduction directe à compter de 2025.
Celles-ci sont créées grâce à des fournaises à arc électrique, un procédé moins polluant que les hauts fourneaux actuels.
« Ce qu’on s’assure, avec cet investissement, c’est que l’usine qui est sur la Côte-Nord, à Port-Cartier, est là pour longtemps, puisqu’on va maintenant avoir un produit qui va être de plus en plus recherché dans le monde par les aciéries qui veulent réduire leurs gaz à effet de serre », a déclaré le premier ministre François Legault, lors de l’annonce en marge de la COP26.
Il était accompagné du grand patron du groupe ArcelorMittal, Aditya Mittal, ainsi que du chef de la direction de l’exploitation minière au Canada, Mapi Mobwano.
Réduction des GES
L’investissement de Québec envoie également « un message à toutes les grandes entreprises au Québec qu’on est prêts à participer avec elles pour réduire les gaz à effet de serre », a ajouté M. Legault.
Très content d’annoncer, aujourd’hui, que le gouvernement du Québec va contribuer à un projet d’@ArcelorMittal de 205 M$ pour augmenter la production d’acier vert. #COP26
— François Legault (@francoislegault) November 3, 2021
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Selon les calculs gouvernementaux, l’annonce de mercredi permettra d’enlever l’équivalent de 57 600 véhicules en matière de GES sur le territoire québécois.
Si on inclut les aciéries clientes d’ArcelorMittal qui utiliseront les boulettes de fer dans la fabrication de leur acier, on estime que l’équivalent des émissions de 778 000 véhicules pourra être retiré de l’atmosphère au niveau mondial.
L’investissement du groupe ArcelorMittal permettra également la création de 250 emplois durant les travaux pour modifier les procédés.
Respect de l’environnement
Selon François Legault, les corporations accepteront graduellement de payer un peu plus pour des produits plus respectueux de l’environnement.
« Éventuellement, il va y avoir un prix que les clients vont être prêts à payer pour avoir un produit plus vert, dit-il. [...] Pour l’instant, le gouvernement du Québec, qui a des surplus d’électricité, compense une partie de la différence. »