Québec solidaire présente son équipe économique

Québec solidaire veut sortir de l’ombre et souhaite s’appuyer sur son équipe économique.  

• À lire aussi: Élections: une lutte à quatre, voire cinq partis au Bas-Saint-Laurent

• À lire aussi: La chicane est repartie entre Québec et Ottawa sur le pont de Québec

• À lire aussi: Le futur gouvernement doit favoriser l’accès aux terres, selon la FRAQ

Le chef parlementaire du parti, Gabriel Nadeau-Dubois, est d’avis que, par le passé, certains ont eu des préjugés envers Québec solidaire (QS) et l’économie. 

«Il y a une perception que Québec solidaire n’a pas de vision, n’a pas de propositions économiques. Moi, je veux m’attaquer à ces préjugés-là, je veux casser cette perception-là», lance-t-il. 

Pour ce faire, QS a mis en place la meilleure équipe économique de son histoire. 

«On a des gens qui viennent du secteur bancaire. On a des gens qui connaissent les rouages de notre système économique. On a une vision de l’économie qui est différente des autres partis politiques. Ça fait 30 ans au Québec qu’on essaie la même vieille vision tout le temps», estime M. Nadeau-Dubois. 

Le chef caquiste s’est d’ailleurs souvent moqué des solidaires. 

«D’un côté, il y a ceux qui pensent que l’argent pousse dans les arbres. Qui pensent qu’il y a toujours de la place pour plus d’impôts, plus de taxes, plus de déficits, plus de dettes», avait-il déjà dit. 

Gabriel Nadeau-Dubois affirme avoir hâte de débattre avec le premier ministre, surtout en ce qui concerne l’économie. 

«Ce n’est pas vrai qu’il y a juste une vision», croit-il. 

Alors que caquistes, libéraux et conservateurs promettent des baisses d’impôts, les solidaires veulent se démarquer.

«Il n’y aura pas de baisse d’impôts mur à mur parce qu’il y a des gens au Québec qui font de l’argent et qui n’ont pas besoin qu’on baisse leurs impôts. Mais il y a aussi des gens qui ont besoin d’air», insiste le chef parlementaire de QS. 

Gabriel Nadeau-Dubois promet un cadre financier équilibré. 

«Oui, on a de l’ambition, mais on a aussi de la rigueur. On va aller chercher de nouveaux revenus pour financer nos nouvelles dépenses. Et moi, je ne serai pas sur la défensive», affirme-t-il. 

Équipe économique de Québec solidaire:  

Ruba Ghazal, députée de Mercier

Elle a occupé pendant plus de 15 ans des postes de cadre chez Bombardier, Church & Dwight et Owens-Illinois.

Simon Tremblay-Pepin, Pointe-aux-Trembles

Professeur à l’École d’innovation sociale Élisabeth-Bruyère de l’Université Saint-Paul, il est titulaire d’une maîtrise en économie (Université Paris I Sorbonne) et d’un doctorat en sciences politiques (Université York).

Christine Gilbert, Lotbinière-Frontenac

Professeure agrégée en comptabilité à l’Université Laval. Ses recherches l’ont amenée à se spécialiser en finances publiques.

Mathieu Perron-Dufour, Hull

Professeur d'économie à l’Université du Québec en Outaouais depuis sept ans, il détient un doctorat en sciences économiques.

Haroun Bouazzi, Maurice-Richard

Il travaille depuis plus de 15 ans à la Banque de développement du Canada, une institution financière parapublique au service des petites et moyennes entreprises, dont il est aujourd’hui le vice-président adjoint.

Julie Francœur, Bertrand

Détentrice d’une maîtrise en administration des affaires, elle a près de 20 ans d'expérience en développement durable, tant à l’international qu’au Québec.