Québec solidaire: Émilise Lessard-Therrien pourrait se lancer dans la course pour devenir co-porte-parole
TVA Nouvelles
Émilise Lessard-Therrien a confirmé qu’elle est en réflexion, alors qu’elle pourrait décider de se lancer dans la course à la co-chefferie de Québec solidaire (QS).
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«Quand Manon a fait un vibrant appel à la relève, aux femmes aussi qui ont envie de changer le monde, qu’il y a une place à prendre à Québec solidaire, cet appel-là a résonné en moi», a-t-elle reconnu d’emblée en entrevue à l’émission Le Bilan.
Le parti a récemment manifesté son désir de s’intéresser davantage aux régions. Plus pragmatique, Mme Lessard-Therrien inverse la proposition: «n’est-ce pas aux régions d’investir finalement le parti politique?»
Mme Lessard-Therrien a toutefois indiqué ne pas prendre cette décision à la légère, elle qui avait retrouvé un rythme de vie un peu plus normal depuis sa défaite à l’occasion des élections du 3 octobre 2022.
L’ex-députée de la circonscription de Rouyn-Noranda-Témiscamingue s’interroge principalement quant à savoir si elle est la bonne personne pour le parti.
Hors caucus: un avantage?
Dimanche, la députée de Mercier, Ruba Ghazal, a annoncé qu’elle se lançait dans la course, alors que Christine Labrie, députée solidaire de Sherbrooke, a dit réfléchir à faire de même.
Mme Ghazal et Mme Labrie, à l’inverse de Mme Lessard-Therrien, sont toutes deux députées, ce qui peut avantager ou désavantager l’ex-députée.
«Je pense qu’on peut voir ça comme un avantage. Québec solidaire s’est toujours réclamé d’être un parti des urnes et de la rue. Qu’est-ce que ça veut dire aujourd’hui quand on a deux porte-parole qui sont à l’Assemblée nationale, comment est-ce qu’on fait vivre le parti dans la rue, au niveau des mobilisations terrain, des différents mouvements sociaux qui existent», fait entre autres valoir Mme Lessard-Therrien.
L’ex-députée a avancé être en train d’explorer les avenues que la particularité de sa position, hors caucus, offre.
«Peut-être qu’il y a des avantages, c’est ce que j’explore à l’heure actuelle, d’être une co-porte-parole extraparlementaire, est-ce que ça peut nous servir à faire davantage de mobilisation, à être davantage présent sur le terrain, aux quatre coins du Québec?» s’est-elle interrogée.