Ruba Ghazal se lance dans la course pour devenir co-porte-parole de Québec solidaire
TVA Nouvelles
La députée solidaire de Mercier, Ruba Ghazal, se lance dans la course pour devenir co-porte-parole de Québec solidaire, il s’agit de la première candidature officielle.
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«Je suis membre fondatrice de Québec solidaire depuis 2006 et j’ai envie d’aller encore plus loin avec le projet de société du parti», dit-elle en entrevue à LCN.
La campagne durera 13 semaines et les porte-parole seront élus pendant le congrès de QS à la fin du mois de novembre.
Miser sur la langue et l’indépendance
Québec solidaire porte le projet de l’indépendance depuis sa fondation et fait partie de l’ADN du parti, selon Mme Ghazal.
«On en parle de l’indépendance au sein de Québec solidaire, on est plusieurs députés à le faire, mais ce n’est pas assez entendu», explique la politicienne. «C’est un projet de cohésion sociale pour rassembler tous les Québécois autour d’un projet commun.»
Québec solidaire soutient dans sa plateforme électorale qu’il est primordial d’affirmer l’usage de la langue tout en promouvant la diversité québécoise.
Mme Ghazal est d’avis que cette lutte doit se poursuivre, mais ne doit pas se faire au détriment de l’inclusion des immigrants.
«Dans le projet de loi 96, il y avait beaucoup d’éléments positifs, mais dans ce projet, il y avait un élément très problématique», soutient Mme Ghazal. «Ce n’est pas vrai que 6 mois après être arrivés au Québec, les immigrants peuvent parler français.»
Percer davantage de régions du Québec
Mme Ghazal espère avoir une portée beaucoup plus large que celle que possède le parti actuellement.
Lors des élections provinciales de 2022, l’objectif pour le parti était de faire des gains, notamment à l’extérieur de Montréal, mais Québec solidaire n’avait gagné qu’un député de plus à l’Assemblée nationale.
D’ailleurs, le parti avait encaissé une grande perte avec la défaite d’Émilise Lessard-Therrien, députée sortante de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, en Abitibi.
Mme Ghazal souhaite maintenant élargir la présence du parti partout à travers la province.
«J’ai des propositions pour que la voix de nos membres qui sont dans les régions soit entendue et qu’ils aient des sièges où les décisions se prennent», explique-t-elle.