Québec maintient sa position sur les purificateurs d’air dans les classes

Agence QMI
Le ministère de la Santé et des Services sociaux a réitéré, mardi, sa position de ne pas recourir systématiquement à l'installation de purificateurs d'air mobiles dans les classes pour réduire les risques de propagation de la COVID-19 en milieu scolaire.
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«La recommandation demeure la même en raison de certains constats. L'efficacité de ces appareils à réduire la transmission de la COVID-19 en contexte scolaire n'est pas prouvée», a indiqué d’emblée le ministère de la Santé et des Services sociaux, dans un communiqué publié mardi.
«Lorsque la ventilation est adéquate, il n'y a pas de valeur ajoutée d'utiliser des purificateurs d'air mobiles. L'ouverture des fenêtres de façon intermittente permet un échange d'air et une ventilation adéquate dans la très grande majorité des cas», peut-on également lire.
Dans les situations où les fenêtres ne peuvent être ouvertes et que la ventilation est compromise, le ministère recommande de «bien respecter toutes les autres mesures de protection, incluant le port du masque par tout le monde, en tout temps» et que le recours à des échangeurs ou extracteurs d'air «est envisageable».
Concernant les purificateurs d'air mobiles, Québec estime qu’«il est difficile de décider où installer ces appareils sans savoir qui est infecté» et que ces derniers «peuvent nuire autant au fonctionnement de la classe en raison du bruit généré que des flux d'air occasionnés».
Vendredi dernier, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a déploré l’entêtement du gouvernement Legault à nier l’efficacité des purificateurs d’air dans les écoles, alors même qu’un groupe d’experts en recommande l’utilisation.