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L'article provient de TVA Nouvelles

De nouvelles données confirment l'efficacité des purificateurs d'air

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Molly Béland | TVA Nouvelles

2022-01-29T00:09:03Z
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Un groupe d'experts québécois vient de mettre à jour ses données sur l'efficacité des purificateurs d’air et les études prouvent bel et bien que ces appareils réduisent les risques de contracter la COVID-19 par voie aérienne.

La question des purificateurs d'air dans les écoles fait couler de l'encre depuis plusieurs mois.

Il y a un an, un groupe d'experts a émis une note scientifique qui allait dans ce sens, mais aujourd'hui, plusieurs études plus tard, celle-ci se confirme.

«On a plus d'assurance maintenant au niveau du nombre de filtrations HEPA qui sont nécessaires dans une grande salle comme une salle de classe ou une salle de réunion afin d'atteindre les efficacités de filtration que l'on souhaite», a expliqué la professeure titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les bioaérosols de l'Université Laval, Caroline Duchaine.

«Bien sûr, comme il est écrit dans la note scientifique, les filtrations d'air ne remplacent pas l'apport d'air frais, ni l'échange d'air, ni les systèmes disons plus sophistiqués ou même l'ouverture des fenêtres», a-t-elle ajouté.

Les purificateurs d’air pourraient cependant être utilisés comme une arme supplémentaire pour contrer le virus.

La Fédération autonome de l'enseignement a profité de ces nouvelles données pour demander au gouvernement de changer de cap et de travailler davantage comme nos voisins ontariens.

« L'Ontario a fait cette stratégie-là et il y a quatre fois moins d'infections dans les écoles en Ontario qu'il y en a au Québec. Donc, la stratégie ontarienne fonctionne mieux que la stratégie québécoise», a affirmé le président, Fédération autonome de l’enseignement, Sylvain Malette.

Québec a opté pour des lecteurs de CO2 qui sont en cours d'installation.

Est-il trop tard pour changer de stratégie?

«Même si aujourd'hui il y a une décision d'investir des montants importants pour l'installation des purificateurs d'air, ça prendrait des semaines et des semaines avant que ce soit mis en œuvre probablement. Ça arriverait trop tard pour combattre la vague Omicron tout comme les travaux de ventilation vont arriver trop tard», a indiqué le professeur en microbiologie et maladies infectieuses à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Lionel Berthoux.

La solution à court terme continue d'être l'ouverture des fenêtres, même par - 30 degrés.

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