Que faudra-t-il aux pauvres Sénateurs pour gagner?
Agence QMI
Les attentes placées envers les Sénateurs d’Ottawa étaient grandes en début de saison, mais force est de constater que l’équipe n’a toujours pas atteint le niveau souhaité cette année.
Perdre des avances semble une plaie depuis quelque temps pour le club ottavien, qui a une fois de plus subi un revers après avoir pris les devants mardi, dans une défaite de 6 à 3 face aux Flames à Calgary.
• À lire aussi: L’absence de Connor Bedard sera longue
• À lire aussi: Des joueurs importants tombent chez les Bruins
• À lire aussi: Les temps sont très durs pour Pierre-Luc Dubois
Aux dires du défenseur Jakob Chychrun, les siens doivent avant tout rester positifs et continuer à enfiler leurs bottes de travail afin de se sortir de ce marasme.
«C'est juste frustrant, a-t-il déclaré après le revers contre les Flames, lui dont les propos ont été relayés par le site de la Ligue nationale de hockey (LNH). Honnêtement, je ne sais pas; j’aurais aimé avoir les réponses pour nous en tant que groupe. Je pense qu’il peut parfois être très difficile de rester positif, mais nous n’avons vraiment pas d’autre choix.»
À ce propos, l’entraîneur-chef par intérim des Sénateurs, Jacques Martin, est pleinement conscient des lacunes de son groupe, et changer l’état d’esprit de ses joueurs fait partie des chantiers sur lesquels il devra travailler.
«Vous devez vous soutenir mutuellement et vous devez faire la guerre ensemble, a confié Martin au quotidien “Ottawa Sun” lundi. Nous devons nous soutenir mutuellement. Nous essayons de faire quelques progrès sur le plan mental et technique. Nous essayons d’apporter des améliorations des deux côtés et c’est une situation parallèle.»
Les séries, un objectif difficilement atteignable
L’organisation de la capitale fédérale canadienne est la pire équipe de l’Association de l’Est de la Ligue nationale, en raison d’une maigre récolte de 28 points en 36 matchs depuis le début de la campagne. Selon le site spécialisé en statistiques avancées Hockey Reference, les Sénateurs ne possèdent que 2,7 % de chances de participer aux séries.
Si l’espoir d’y prendre part est très faible, Martin veut se concentrer sur la progression de ses joueurs. D’ailleurs, la présence de nombreux patineurs de grand talent dans son groupe, en Brady Tkachuk, Tim Stützle ou encore Josh Norris, fait en sorte que la formation possède les bases pour connaître du succès rapidement.
«Lors de ma première fois à Ottawa [de 1995 à 2004], je n’avais pas ce talent et il est apparu au repêchage plus tard. Nous n’avions pas Tkachuk, Norris, Stützle ou ces gars-là, a dit Martin. Nous avons plus de talent et nous devons juste apprendre à jouer de la bonne manière.»