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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Quand l'humour dérape: quatre humoristes qui ont déjà été rattrapés par la justice pour leurs propos sur scène

JEAN-FRANCOIS DESGAGNES/JOURNAL
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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2025-06-09T21:00:00Z
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L’humoriste brésilien Léo Lins, qui vient d’être condamné à huit ans de prison pour des blagues faites dans un spectacle, n’est pas le premier comique à avoir de tels problèmes. En voici quatre autres qui ont parfois dépassé la ligne, à leurs risques et périls.

• À lire aussi: Mike Ward se porte à la défense d’un humoriste brésilien qui vient d’être condamné à huit ans de prison pour des blagues: «Personne ne devrait aller en prison pour avoir offensé quelqu’un»

-Lenny Bruce (1964, États-Unis): Arrêté plusieurs fois au début des années 1960, l’humoriste provocateur avait été condamné pour obscénité, le 4 novembre 1964, au terme d’un procès de six mois. Il avait eu une sentence de quatre mois dans une maison de correction. Il avait porté sa cause en appel, mais était décédé avant que la décision ne soit rendue. Il a obtenu un pardon posthume en 2003.

-George Carlin (1972, États-Unis) : Le légendaire humoriste avait été arrêté pour obscénité après un spectacle. Il avait fait un numéro appelé Seven Words You Can Never Say on Television(sept mots que vous ne pouvez jamais dire à la télé). Cela avait mené à une décision de la Cour suprême sur la régulation du langage à la télévision/radi

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-Dieudonné (plusieurs condamnations, France) : D’abord connu comme humoriste antiraciste, Dieudonné s’est de plus en plus radicalisé au fil des années. Depuis le milieu des années 2000, il a été condamné plusieurs fois pour des propos antisémites, ayant notamment blagué sur la Shoah. Ses spectacles, souvent jugés incitant à la haine, lui ont valu des amendes, des peines avec sursis et des interdictions de représentations

-Mike Ward (2016, Canada) : En 2016, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse poursuivait Mike Ward concernant des blagues faites sur Jérémy Gabriel dans le spectacle Mike Ward s’eXpose. Après plusieurs années de bataille judiciaire, la Cour suprême du Canada avait donné raison à l’humoriste, en 2021, au nom de la liberté d’expression

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