QS demande un encadrement plus serré des RPA

Agence QMI
Québec solidaire réclame un encadrement plus strict des résidences privées pour aînés (RPA), un secteur devenu «une business comme les autres» au détriment des résidents, selon eux.
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«RPA, ça ne veut pas dire Résidence pour Profiter des Aînés! [...] C’est dangereux que ce soit aussi facile de retirer un milieu de vie ainsi à des personnes âgées, de bouleverser leur vie, leurs habitudes, leur cercle social, tout ça pour faire plus d’argent», affirme la co-porte-parole du parti, Manon Massé, par voie de communiqué, vendredi.
Cette dernière a dénoncé à nombreuses reprises cette semaine le cas de la résidence Mont-Carmel, à Montréal, qui a été récemment achetée par un promoteur immobilier et qui sera convertie en édifice à logements locatifs sans services.
«Des aînés qui vont se faire évincer parce qu’un promoteur a racheté leur immeuble, ça ne devrait pas arriver au Québec en 2022. Le gouvernement de la CAQ ne peut plus rester les bras croisés : va-t-il prendre le bord des aînés ou celui des promoteurs?», s’insurge le porte-parole de Québec solidaire en matière d’aînés, Sol Zanetti.
QS demande donc au gouvernement Legault d’encadrer les hausses de loyer abusives en RPA et d’obliger le maintien de leur vocation après la vente de la résidence.
Le parti souhaite également favoriser le développement de RPA coopératives et sans but lucratif en mettant sur pied un programme de subventions et de prêts pour les soutenir.
Les RPA doivent aussi être obligées d’ouvrir leurs livres et d’être transparentes avec le gouvernement avant d’obtenir des subventions publiques, estime le parti d’opposition.