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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«L'ère Charest marquée par la corruption»: PSPP met au défi Jean Charest de le poursuivre

Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, lors du congrès du parti le 4 décembre.
Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, lors du congrès du parti le 4 décembre. Photo Agence QMI, Andréanne Lemire
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Geneviève Lajoie | Journal de Québec

2022-02-18T15:15:00Z
2022-02-18T15:18:24Z
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Paul St-Pierre Plamondon persiste et signe: «l’ère Charest a été marquée par la corruption». Le chef du Parti québécois refuse de se taire et met au défi l’ex-premier ministre de le poursuivre en justice.

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L’héritage de Jean Charest, candidat pressenti à la chefferie du Parti conservateur du Canada, a été durement critiqué cette semaine par les caquistes, les péquistes et les solidaires.

Enragée, la députée libérale Lise Thériault a fait une sortie enflammée, s’en prenant aux détracteurs de Jean Charest. Le jouteur Luc Lavoie a même soutenu sur les ondes de LCN que «des avocats (de l’ancien premier ministre) sont en train d’examiner (l)es propos» de Paul St-Pierre Plamondon.

«On voudrait que moi, chef du PQ, je sois désormais contraint au silence sur cette question-là? Il y a des limites, un instant!», lance-t-il, en entrevue.

PSPP refuse de se laisser «intimider» par des «émissaires» de Jean Charest.

«Je le mets au défi d’aller de l’avant avec cette poursuite-là. Je réaffirme que l’ère Charest a été marquée par la corruption et qu’il a une responsabilité politique, tant à titre de chef du PLQ que de premier ministre du Québec, pour ces révélations de corruption notamment qui ont été détaillées durant la commission Charbonneau», renchérit-il.

Enquêtes «sabotées»

Rappelons que PSPP n’est pas élu. Il n’a donc pas l’immunité parlementaire d’un député qui s’exprime en Chambre ou même la possibilité de se faire rembourser ses frais d’avocats par l’Assemblée nationale pour des propos tenus dans l’exercice de ses fonctions.

«Ça demande peut-être un peu plus de courage dans ce contexte-là», dit-il.

Le chef du PQ espère que l’enquête Mâchurer sur le financement du PLQ, pilotée par l’UPAC, donnera des résultats.

«Je pense que si les enquêtes ont été bâclées ou on fait l’objet de négligence ou de sabotage, elles doivent être reprises correctement, insiste-t-il. Je ne m’explique pas que la quasitotalité des enquêtes, par un hasard inouï, n’aboutissent toutes pas».  

L’enquête Mâchurer toujours en cours

En début de journée jeudi, les libéraux québécois ont manifesté ouvertement leur désir que l’escouade chargée de lutter contre la corruption conclue son investigation. 

«Après neuf ans, il est temps que l’enquête se termine», a déclaré la cheffe du PLQ, Dominique Anglade.

Mais ce n’est peut-être pas pour demain. Non seulement l’enquête Mâchurer est toujours en cours, mais l’UPAC «collecte» toujours des renseignements, a fait savoir le porte-parole du corps de police, Mathieu Galarneau.  

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