Protection des caribous: pas d’avancées pour Pessamit à la COP15

Pessamit revient déçu de sa présence à la COP15 sur la biodiversité à Montréal puisque le conseil de bande de la Côte-Nord s’attendait à une annonce de Québec pour protéger les caribous forestiers, ce qui ne s’est pas produit. 

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Les élus ont promis de continuer le combat et déplorent surtout le fait que le gouvernement n’a pas profité de cet événement international pour annoncer la création de l’aire protégée autochtone Pipmuakan.

Ce projet a été déposé au ministère de l’Environnement en novembre 2020. Les Innus espéraient au moins des mesures transitoires d’ici là.

L’extinction éventuelle du caribou forestier serait aussi une perte culturelle pour la communauté de Pessamit qui possède un savoir millénaire en lien avec cet animal.

Il resterait encore environ 300 caribous au nord de Pessamit, selon le conseil de bande, qui a mis en demeure le gouvernement en août dernier pour le faire réagir rapidement, sans succès.

Aucune action supplémentaire n’est écartée pour l’instant même si la négociation est priorisée.

Dans une lettre ouverte, les dirigeants du groupe forestier Boisaco reconnaissent que l’industrie forestière peut avoir un impact sur les populations de caribous, mais au même titre que la villégiature ou les changements climatiques.

La coopérative de la Haute-Côte-Nord souhaite créer des aménagements d’espèces ligneuses adaptés aux changements climatiques qui protègeraient la forêt nord-côtière et le caribou.