Présidentielle américaine: le débat Trump-Harris en quelques citations marquantes
Claudie Arseneault
La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, et l’ancien président Donald Trump ont croisé le fer hier soir pour défendre leurs arguments dans le cadre de leur premier et unique débat présidentiel avant les élections américaines, le 5 novembre prochain.
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Voici quelques citations qui ont marqué cette première joute tendue entre les deux candidats.
Économie
«Je crois en l’ambition, les aspirations, les rêves du peuple américain, et c’est pourquoi j’ai un plan pour construire ce que j’appelle une économie d’opportunité», a dit Harris.
«Écoutez, nous avons eu une économie épouvantable à cause de l’inflation, qui est vraiment connue comme un “destructeur de pays”», a déclaré Trump.
Tentative d’assassinat
«J’ai probablement reçu une balle dans la tête pour les affaires qu’ils disent à mon sujet», a lancé Trump.
Ukraine
«Je veux que la guerre s’arrête. Je veux sauver des vies», a plaidé Trump lorsqu’on lui a demandé s’il voulait que l’Ukraine gagne la guerre contre la Russie.
«Si Donald Trump était président, Poutine siégerait à Kyïv en ce moment», selon Harris.
Honnêteté
«Comme je l’ai dit, vous allez entendre un tas de mensonges, et ce n’est pas vraiment surprenant», a pointé Harris.
«Le voilà à nouveau. C’est un mensonge», a affirmé Trump après que Harris a avancé qu’il allait signer une interdiction nationale de l’avortement s’il devenait élu.
Attaque du Capitole
«Je n’ai rien à voir avec ça, à part qu’ils m’ont demandé de faire un discours», a énoncé Trump lorsqu’on lui a demandé s’il regrettait quelque chose ce jour-là.
«J’étais au Capitole. [...] Ce jour-là, le président des États-Unis a incité une foule violente à attaquer la capitale de notre pays, à la profaner», a répliqué Harris.
Immigration
«Je vais vous dire une chose, il va beaucoup parler d’immigration ce soir, même si ce n’est pas le sujet qui est discuté», a dénoncé Harris.
«Notre pays est en train de se perdre, nous sommes une nation en faillite», a exposé Trump, faisant référence aux personnes qui entrent illégalement dans le pays.
Pandémie
«Mais ce que Donald Trump a fait, parlons-en [...] il a en fait remercié le président Xi pour ce qu’il a fait pendant la COVID-19», a affirmé Harris.
Attaques
«Attendez une minute, je parle maintenant, si cela ne vous dérange pas, s’il vous plaît, est-ce que ça vous rappelle quelque chose?» a ricané Trump, semblant faire référence au «Je parle» que Harris a lancé à Mike Pence lors du débat vice-présidentiel de 2020.
«Il est important de rappeler à l’ancien président que vous ne vous présentez pas contre Joe Biden, vous vous présentez contre moi», a lancé Harris, avec assurance.
Avortement
«Je vous promets que lorsque le Congrès adoptera un projet de loi visant à rétablir les protections de Roe c. Wade [...] je le signerai fièrement», a proclamé Harris.
«Je crois aux exceptions pour le viol, l’inceste et la vie de la mère. [...] Désormais, les États votent là-dessus. [...] Chaque État vote individuellement. C’est le vote du peuple. Maintenant, ce n’est plus lié au gouvernement fédéral», a expliqué Trump.
Conflit en Israël
«Ça doit prendre fin immédiatement [...] nous avons besoin d’un accord de cessez-le-feu et nous avons besoin que les otages soient libérés», a déclaré Harris.
«Elle déteste Israël. Si elle est présidente, je crois qu’Israël n’existera plus d’ici deux ans», a prétendu Trump.
Ce à quoi Harris a répondu: «Ce n’est absolument pas vrai. J’ai soutenu Israël et le peuple israélien toute ma carrière et ma vie.»
Chefs d’État mondiaux
«Les dirigeants dans le monde se moquent de Donald Trump», a soutenu Harris.
«[Le premier ministre hongrois], Viktor Orban, a dit que la personne la plus respectée et la plus redoutée est Donald Trump», a défendu Trump.