Postes Canada: la partie patronale se laisse «quelques jours» pour répondre au syndicat

Les négociations entre le syndicat et Postes Canada devraient se poursuivre dans les prochains jours, a indiqué l’organisation syndicale à la suite d’une rencontre entre les deux parties, dimanche. 

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Dans un communiqué publié dimanche, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a affirmé avoir travaillé «jour et nuit» au cours des derniers jours pour examiner les offres les plus récentes de l’employeur et «préparer des réponses aux questions abordées dans ces offres».

Dimanche, les parties se sont réunies avec le Service fédéral de médiation et de conciliation.

«Il y a eu des discussions sur des enjeux comme: les salaires, l’indemnité du coût de la vie, les congés de maladie, le programme d’assurance-invalidité de courte durée, les congés compensatoires, le personnel de relève, la dotation, la sous-traitance, la livraison la fin de semaine et le recours à du personnel à temps partiel», a indiqué la présidente nationale du STTP, Jan Simpson.

«À 12h50, le syndicat a été avisé que l’employeur avait quitté les lieux pour examiner nos propositions, et qu’il pourrait prendre quelques jours avant de nous répondre», a-t-elle ajouté.

«Postes Canada a reçu dimanche des réponses à ses offres globales de la part [du STTP]. Nous les examinerons en détail», a également confirmé l’employeur.

«Après près de deux ans de négociations, [...] il est urgent d’agir et notre réponse viendra rapidement. Notre entreprise est grandement affectée par l’incertitude qui persiste, mais l’économie canadienne l’est bien davantage. À la fin de la semaine dernière, nos volumes de livraison de colis étaient en baisse de 50% par rapport à la même période l’an dernier et ils continuent de chuter.» 

Grève des heures supplémentaires

Rappelons que, la semaine dernière, le STTP avait donné un préavis de grève dès vendredi matin. Le syndicat a plutôt opté pour une interdiction de faire des heures de travail supplémentaires dès vendredi à minuit, et ce, à l’échelle nationale.

Même si les pourparlers pour en arriver à une entente se poursuivent, le STTP a annoncé dimanche que cette interdiction de travailler des heures supplémentaires pour les quelque 55 000 employés «demeure en vigueur».