Postes Canada et le syndicat des postes vont négocier cette semaine


Louis Deschênes
Postes Canada et le Syndicat des travailleurs des postes retourneront à la table des négociations cette semaine afin d’éviter une grève ou un lock-out dès le 22 mai prochain.
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Les deux partis ont convenu de reprendre les discussions avec l’appui du médiateur pour un minimum de deux jours.
Yanick Scott, porte-parole francophone du syndicat des travailleurs des postes admet que la dernière grève et les circonstances du retour au travail ont laissé un goût amer dans la bouche des membres, mais cette fois ils espèrent la fin du conflit.
« Je suis optimiste. C’est un beau moment pour reprendre le tout et ne pas trop attendre pour en venir à une entente qui conviendrait à tous », affirme M. Scott au Journal.
Les négociations entre les deux partis sont au point mort depuis le mois de mars.
Les avantages sociaux, les conditions salariales et les livraisons de fin de semaine : «tout est encore sur la table», mentionnait alors le syndicat.
L'élection de Mark Carney lundi soir pourrait également aider à mettre fin au conflit soutient le syndicat puisque Pierre Poilievre avait clairement dit qu'il voulait couper dans le service des postes.
Loi spéciale
Une loi spéciale a forcé les employés de Poste Canada, dont les facteurs de partout au Québec, à effectuer un retour au travail juste avant les Fêtes, le 17 décembre dernier.
La Commission d’enquête sur les relations de travail avait également prévu que les deux partis allaient récupérer leurs droits de grève et de lock-out le 22 mai.
Cette date coïncide avec la fin des conventions collectives existantes avec les deux secteurs touchés chez Poste Canada.
Devant la menace conflictuelle de Poste Canada, la Commission de la construction du Québec avait annoncé la semaine dernière qu’elle devancerait l’émission des chèques de vacances pour les 200 000 travailleurs de la construction.