Possible meurtre à Parc-Extension: la suspecte envoyée à Pinel

Frédérique Giguère et Michael Nguyen
La jeune femme soupçonnée d’avoir poignardé à mort sa mère dans l’appartement de Parc-Extension qu’elles partageaient a été envoyée à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel afin que sa responsabilité criminelle soit évaluée.
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Amel Benali, 26 ans, fait pour le moment face à une seule accusation de voies de fait graves pour avoir vraisemblablement poignardé son voisin hier après-midi dans un immeuble d'appartements de la rue de Liège Ouest, à Montréal.
Elle fut arrêtée par les policiers vers 13h30, après qu’un témoin eut vu l’altercation entre elle et un homme qui vit dans le même immeuble. Dans un contexte qui demeure nébuleux, Benali aurait asséné au moins un coup de couteau au niveau de la clavicule de son voisin. Ce dernier a subi des blessures qui ne mettent pas sa vie en danger, indique la police.

Depuis quelques heures
Peu de temps après, les policiers ont découvert le cadavre de Luiza Ouali, la mère de l'accusée, à l’intérieur du logement où elles vivaient toutes les deux. La victime de 54 ans sans histoire aurait été poignardée à mort quelques heures, voire quelques jours plus tôt. Les autorités ont confirmé lundi soir qu’il s’agissait du 2e homicide de l’année dans la métropole.
Amel Benali n’est pour l’instant pas accusée du meurtre de sa mère, mais elle demeure la suspecte principale, indiquent nos sources.
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Schizophrénie
À la demande de la défense, lors de sa comparution de ce matin au palais de justice de Montréal, une évaluation de sa responsabilité criminelle a été demandée.
Selon nos informations, elle aurait des antécédents psychiatriques et serait atteinte de schizophrénie.
La jeune femme passera donc les 30 prochains jours à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel afin d’être rencontrée par des professionnels. Elle sera ainsi de retour devant le juge le 22 mars, pour la suite des procédures.
Lors du passage du Journal dans l’immeuble à logements ce matin, les voisins se faisaient plutôt avares de commentaires. Certains d’entre eux ont toutefois mentionné qu'ils avaient déjà remarqué son comportement erratique dans le passé.
- Avec Maxime Deland, Agence QMI
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