Poêle à bois interdit: «Donnez-nous un “break”»
TVA Nouvelles
La règlementation qui interdit l’utilisation de poêle à bois à Québec continue de susciter beaucoup de réactions. D’ailleurs, des représentants de l’industrie ont rencontré le maire Bruno Marchand aujourd’hui.
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«Ce qui nous a pris par surprise, c’est la vitesse [avec laquelle la loi a été mise en place]», annonce le président-directeur général de l’entreprise de fabrication de poêles SBI, Mark Murphy.
Pourtant, M. Murphy soutient que son entreprise est «capable de s’adapter à tout».
Le PDG de SBI fait un parallèle avec la transition automobile, affirmant que si la réglementation avait interdit les voitures à essence en l’espace d’une année, «il n’y aurait pas eu un manufacturier qui aurait été capable de s’adapter à l’intérieur de 12 mois».
«Donnez-nous un "break", demande M. Murphy. C’est la même chose pour nous.»
«On va essayer de les soutenir»
L’interdiction qui est en vigueur depuis mercredi midi sera levée dès vendredi matin. La mesure aura duré 42 heures.
C’est une information qui a été confirmée par le maire de Québec ce jeudi après-midi.
Ce dernier se dit satisfait de l’application du règlement puisque les données sur la qualité de l’air se sont grandement améliorées.
Parmi les spécificités de ce nouveau règlement qui a été adopté en décembre dernier, il est interdit pour les résidents d’installer des foyers d’ambiance depuis le 1er janvier.
Leur utilisation sera même proscrite dès 2030.
«On va essayer de les soutenir», a toutefois assuré M. Marchand.
Le maire de Québec affirme que cet enjeu l’a confronté à un dilemme.
Soit la Ville implante dès maintenant un nouveau règlement qui restreint les poêles à bois et s’engage à travailler «avec le développement économique pour soutenir [les manufacturiers] ou on leur laisse du temps, mais pendant ce temps-là, on a plus d’effets sur la santé».
La rencontre entre les manufacturiers et le maire de Québec a été constructive, selon les commentaires récoltés par TVA Nouvelles. Les deux parties soutiennent avoir pour objectif d’améliorer la qualité de l’air.
Cependant, les fabricants auraient aimé avoir de meilleures communications avec l’administration de la capitale provinciale.