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L'article provient de TVA Nouvelles

Interdiction d'utiliser des poêles et foyers à partir de mercredi à Québec

La Ville émet un avis d'interdiction temporaire, pour la première fois de son histoire, en raison de la détérioration de la qualité de l'air

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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2024-02-06T21:51:49Z
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Il sera interdit d'utiliser un poêle à bois et un foyer à partir de mercredi midi, à Québec. Pour la première fois de son histoire, la Ville de Québec émet un avis temporaire d'interdiction en raison d'une détérioration de la qualité de l'air.  

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L'utilisation des appareils de chauffage au bois, même certifiés, est donc interdite à partir de demain. «Avertissement de détérioration de la qualité de l’air. La Ville de Québec interdira l'utilisation de tous les appareils à combustible solide sur tout son territoire à partir de 12h00, le mercredi 7 février 2024 jusqu’à la levée du présent avis», a gazouillé la Municipalité.

C'est la première fois qu'un tel avis est émis. La réglementation ne le permettait pas avant. Avec le nouveau règlement adopté en décembre, la Municipalité peut désormais le faire. 

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«Les conditions atmosphériques et météorologiques sont propices à une détérioration de la qualité de l’air sur le territoire de la ville de Québec. En conséquence, la Ville décrète une interdiction préventive d’utiliser tout appareil à combustible solide, même s’il est certifié, afin de limiter l’émission de particules fines et d’autres polluants dans l’air», explique le porte-parole Jean-Pascal Lavoie.  

Les appareils visés peuvent être destinés à chauffer (poêles, poêles encastrés, fournaises et chaudières au bois) ou servir à des fins d'ambiance (foyers décoratifs au bois ou de maçonnerie), précise la Ville.

Cette interdiction demeurera jusqu’à la levée de l’avertissement.

En temps normal, quiconque contrevient au règlement commet une infraction et est passible, pour une première infraction, d’une amende de 300$ à 1000$. Mais dans le cas présent, la Ville assure qu'elle n'imposera pas d'amendes. On préfère la sensibilisation, a fait savoir M. Lavoie.

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