Plus question d’être humbles chez les Capitales: «Nous sommes une dynastie»

Richard Boutin et Jessica Lapinski
SCHAUMBURG, Illinois | Pas question pour les Capitales de Québec de tomber dans la fausse humilité. Après quatre championnats consécutifs de la Ligue Frontière, Patrick Scalabrini le clame maintenant haut et fort: «Nous sommes une dynastie», a lancé le gérant peu après la conquête de cet autre sacre, dimanche.
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«On va arrêter d’être humbles et on va le dire, a poursuivi Scalabrini. Dans l’histoire du circuit, il y a seulement deux équipes qui ont remporté deux championnats consécutifs et nous en avons quatre.»
«Nous sommes la meilleure franchise. Les autres équipes sont tannées qu’on gagne, mais je m’en fiche.»
D’ailleurs, la semaine dernière, le commissaire Steve Tahsler soulignait à notre collègue Stéphane Cadorette qu’il en revenait aux autres équipes du circuit de s’ajuster au niveau des Capitales.
«Si les Capitales sont la meilleure équipe, ils méritent de gagner. L’alignement change d’année en année et Patrick Scalabrini et son personnel ont le mérite de dénicher chaque année les bons joueurs», avait-il soutenu.
Watch the moment the @CapitalesQuebec became Frontier League Champions, for the fourth year in a row 🏆🏆🏆🏆 pic.twitter.com/kqfGOFH2u0
— Frontier League (@FLProBaseball) September 22, 2025
Ils ont seulement connu la gloire
En fait, Scalabrini aurait déjà pu qualifier son club de dynastie, l’an dernier. La définition n’est pas gravée dans le marbre, mais gagner trois titres dans un court laps de temps est un des prérequis.
Depuis l’arrivée des Capitales dans la Ligue Frontière sous leurs véritables couleurs en 2022, l’équipe a chaque fois remporté les grands honneurs.
Mais le championnat de dimanche, remporté 6 à 5 dans le cinquième match de la série contre les redoutables Boomers, a été le plus compliqué à gagner, reconnaissait le gérant.
Les deux héros
Quand les Capitales se sont présentés au bâton en neuvième manche, c’était l’égalité 5 à 5 au Wintrust Field de Schaumburg, en Illinois.
Il a fallu que Justin Gideon, le héros habituel, claque un triple pour procurer les devants à Québec au début de la neuvième. Puis, l’ultra solide releveur Cole Roland est venu fermer les livres, en retirant coup sur coup les trois frappeurs des Boomers.
«Il y a eu des doutes souvent pendant cette finale, a soulevé Scalabrini, dimanche. [...] Ç’a été le championnat le plus âprement disputé.»
C’est qu’avant ce dénouement spectaculaire, les Capitales avaient aussi tiré de l’arrière 1 à 0 et 2 à 1 dans la série. L’équipe se présentait donc dans l’Illinois le dos au mur.
Ce titre est aussi le neuvième depuis l’arrivée du gérant à la barre de l’équipe, il y a 15 ans.
▶ Les Capitales invitent les partisans à venir rencontrer leurs champions lundi, de 17h à 19h, sur la terrasse du Stade Canac, afin de célébrer ce quatrième championnat de suite.