Pierre-Olivier Grondin relève un énorme défi dans «We Will Rock You»

Après avoir participé à plusieurs spectacles musicaux tels que Grease, Le fantôme de l’opéra, Belmont, le spectacle hommage à Diane Dufresne, et Hair, voilà que Pierre-Olivier Grondin chante les classiques du groupe Queen dans la comédie musicale We Will Rock You. Faites plus ample connaissance avec ce comédien et chanteur à découvrir.

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Pierre-Olivier, que peux-tu nous dire sur la comédie musicale We Will Rock You?

C’est un spectacle qui célèbre l’œuvre musicale de Queen et dans lequel la technologie occupe une place importante. Nous avons donc dû investir beaucoup de temps dans l’assimilation de tout ça. Nous sommes présentement à l’étape des générales, que nous faisons dans la salle de l’Espace St-Denis. Le processus de répétitions ayant fait son œuvre, je me sens maintenant beaucoup plus à l’aise avec ce répertoire. J’ai tellement hâte de présenter ce spectacle au public!

Il est important de préciser que ce spectacle n’est pas un biopic sur Freddie Mercury et le groupe Queen...

Les gens ont tendance à penser que c’est une version du film Bohemian Rhapsody adaptée pour la scène, mais ce n’est pas du tout le cas. Il s’agit plutôt d’une comédie musicale créée à partir des chansons de Queen. Les membres toujours vivants du groupe ont participé à son élaboration. L’histoire, qui a été inventée de toutes pièces, tourne autour de l’intelligence artificielle qui prend le dessus sur l’humanité. Mon personnage, Galileo, est investi d’une quête et, avec son acolyte, Scaramouche, incarnée par Frédérique Cyr-Deschênes, il tentera de se sortir de ce système qui l’oppresse. Le pouvoir du rock’n’roll fera son œuvre.

C’est tout un défi d’interpréter les chansons de Queen! Lesquelles reprends-tu dans le spectacle?

Oui, c’est effectivement un grand défi, mais c’est excitant. Les principales pièces que je chante sont I Want to Break Free, The Show Must Go on, We Will Rock You, We Are the Champions et Bohemian Rhapsody. Ce sont de grosses tounes. C’est intense. Nous avons travaillé fort! Comme nous sommes souvent plusieurs chanteurs à les interpréter ensemble, certaines tonalités ont été adaptées afin que ce soit plus confortable sur le plan vocal pour tout le monde. Le but n’est pas d’imiter Freddie Mercury. Et dans les faits, se comparer à cet artiste peut donner des complexes. Alors, je voulais proposer ma propre interprétation. L’important pour moi était d’accoter l’intensité de la chanson et du personnage de Freddie Mercury.

Quel était ton rapport à l’univers musical de Queen avant de te retrouver dans ce spectacle?

J’ai découvert Queen quand j’étais au secondaire. Une fille voulait monter un spectacle à partir de quelques chansons de Queen, alors, je me suis mis à faire des recherches sur le groupe. J’ai tout de suite trouvé ce band extraordinaire. Sa liberté, sa créativité et son ludisme me parlaient beaucoup. Depuis, ses chansons ont accompagné plusieurs de mes road trips. C’était donc un univers que je connaissais déjà très bien.

Parle-moi un peu de ton parcours...

Je suis un gars de Québec et j’ai fait mes études au Conservatoire. J’ai joué dans quelques pièces de théâtre à Québec avant de déménager à Montréal pour prendre part à des pièces de théâtre musicales, dont Le fantôme de l’opéra. J’ai joué dans Hair. J’ai également interprété le personnage de Johnny Casino, et ensuite celui de Kenickie, dans Grease. J’ai une formation de comédien, mais le milieu de la télé étant ce qu’il est, je gagne ma vie surtout sur scène. J’ai pris beaucoup plus d’assurance du côté vocal. Et j’en suis le premier surpris, car chanter n'était pas dans mes plans au début de ma carrière. Je n’ai suivi aucune formation en chant ou même en musique. J’ai appris à chanter par instinct. Je me suis formé moi-même au fil des rôles que j’ai interprétés et j’ai développé mes techniques. Je n’ai pas l’ambition de sortir des albums en tant que chanteur. Je veux surtout travailler en tant que comédien.

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