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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

«Personne ne nous fait taire»: Whoopi Goldberg et les animatrices de l’émission «The View»

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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2025-09-22T19:38:50Z
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Après être restées silencieuses la semaine dernière au sujet de la suspension de leur collègue d’ABC Jimmy Kimmel, les animatrices de l’émission The View ont finalement pris la parole lundi au sujet de la répression de l’administration Trump contre la liberté d’expression.

• À lire aussi: Liberté d'expression: plus de 400 célébrités hollywoodiennes signent une lettre en appui à Jimmy Kimmel

«Si vous pensiez vraiment que nous n’allions pas parler de Jimmy Kimmel, vous n’avez pas regardé les 29 saisons de notre émission», a déclaré l’animatrice Whoopi Goldberg au début de l’émission de lundi matin.

«Personne ne nous fait taire», a-t-elle ajouté.

Goldberg a expliqué qu’elle et ses coanimatrices n’ont pas abordé l’affaire Jimmy Kimmel la semaine dernière parce qu’elles attendaient de voir s’il allait lui-même réagir.

Sans attaquer directement ABC et sa société mère, Disney, les animatrices ont critiqué les actions de l’administration Trump contre la liberté d’expression, qu’elles ont décrites comme «des attaques contre le premier amendement».

«Vous pouvez ne pas aimer une émission, et elle peut être retirée de l’antenne. Quelqu’un peut dire quelque chose qu’il n’aurait pas dû et se faire sanctionner. Mais le gouvernement ne peut pas exercer de pressions pour forcer quelqu’un à se taire», a insisté Whoopi Goldberg.

Photo AFP
Photo AFP

Sa coanimatrice Ana Navarro a même comparé la répression de Trump aux pratiques des dictatures qu’elle a connues au Nicaragua. Elle dit avoir été outrée de voir que le gouvernement utilise son pouvoir pour intimider les gens afin de les réduire au silence.

«C’est ce que font les dictateurs, peu importe leur idéologie», a-t-elle déploré.

Rappelons que le talk-show de l’animateur Jimmy Kimmel a été retiré des ondes d’ABC la semaine dernière «pour une période indéterminée», en raison de commentaires de Kimmel jugés controversés à l’endroit de l’auteur présumé de l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk. La suspension de l’animateur a relancé le débat sur la liberté d’expression aux États-Unis et à Hollywood.

«Nous nous battons pour que tout le monde ait le droit à la liberté d’expression, parce que cela signifie que ma parole est libre et que votre parole est libre», a souligné en conclusion Goldberg.

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